Donald Trump cherche à stimuler la création de richesse mondiale en adoptant une approche axée sur l’offre, inspirée par Jack Kemp. Ce dernier, en faveur de la déréglementation et de réductions fiscales, a influencé Ronald Reagan dans les années 80. Trump se concentre sur l’énergie en explorant des opportunités au Groenland et au Canada, visant à libérer le potentiel économique de ces régions et à renforcer la production énergétique américaine.
Le président Donald Trump explore de nouvelles avenues pour stimuler la création de richesse à l’échelle mondiale. Comment cela est-il possible ? En favorisant une approche axée sur l’offre.
Les Origines de l’Économie de l’Offre
Il y a cinquante ans, l’économie de l’offre a fait son entrée sur la scène nationale grâce au dynamisme et au charisme de Jack Kemp, un ancien représentant républicain de New York. À cette époque, marquée par une inflation galopante et une croissance économique stagnante, Kemp a plaidé pour que la baisse des impôts stimule la production de biens. En effet, en allégeant la charge fiscale, les producteurs auraient plus d’incitations à accroître leur production, entraînant ainsi une diminution des prix tout en générant de nouveaux emplois et bénéfices.
Kemp a réussi à convaincre Ronald Reagan, qui a remporté l’élection présidentielle de 1980, de mettre en œuvre deux réductions d’impôts significatives en 1981 et 1986. Ces mesures ont conduit à un essor économique sans inflation, confirmant ainsi la validité de ses arguments.
Une Vision de Croissance Plus Large
Toutefois, Kemp voyait plus loin que de simples réductions fiscales. Dans son ouvrage publié en 1979, « Une renaissance américaine », il affirmait que la production de pétrole et de gaz était freinée par les contrôles de prix imposés par le gouvernement fédéral. Selon lui, la déréglementation des prix stimulerait la production. Ce fut effectivement le cas. Dans les années 1980, Reagan, en accord avec la philosophie de Kemp, a levé ces contrôles, permettant aux producteurs d’augmenter leur offre. Aujourd’hui, les États-Unis sont devenus un acteur majeur dans l’exportation de pétrole et de gaz.
Malgré ces avancées, la question de l’augmentation de l’offre et de la libération totale de la production demeure. Le président Donald Trump s’engage à concrétiser cette vision à travers son plan visant à établir la domination énergétique américaine. Jack Kemp, décédé en 2009, aurait sans doute approuvé cette démarche.
La vision partagée par Kemp, Reagan et Trump repose sur l’expansion de l’offre et la création d’une abondance. À présent, le 47e président se tourne vers l’international. Examinons trois exemples concrets :
Groenland : Personne ne sait vraiment quelles richesses minérales et énergétiques se cachent sous cette épaisse couche de glace, car des restrictions ont longtemps empêché les explorations. Toutefois, les estimations indiquent que la valeur potentielle des ressources du Groenland pourrait atteindre des trillions de dollars, attirant ainsi l’attention de Trump. Bien qu’il soit incertain que les États-Unis acquièrent un jour le Groenland, la réponse à l’initiative de Trump a rendu ce territoire plus accueillant pour les investisseurs américains, notamment les foreurs et les excavateurs. Cette dynamique garantit un approvisionnement futur supplémentaire, ce qui est une excellente nouvelle pour le pays.
Canada : Trump a souvent évoqué l’idée de faire du Canada le 51e État, une proposition que les responsables canadiens prennent au sérieux. Bien que l’avenir reste incertain, Pierre Poilevre, qui pourrait devenir le prochain leader du Canada, a déjà défini une plateforme axée sur l’énergie et la croissance. Avec le soutien continu de Trump, le Canada semble également prêt à rejoindre cette voie orientée vers l’offre.