Dominick Dunlap a entamé un traitement hormonal à 26 ans pour obtenir une apparence féminine, mais est décédé d’une embolie pulmonaire liée à sa thérapie. Sa mère, Natalie, déplore le manque d’évaluation préalable, soulignant les risques accrus de caillots sanguins, surtout chez ceux ayant des antécédents de troubles de la coagulation. Malgré ses talents et son soutien familial, Dominick a été victime d’une prise en charge médicale insuffisante, laissant sa famille dans un profond chagrin.
La Tragédie de Dominick Dunlap
Dominick Dunlap a commencé à suivre un traitement hormonal à l’âge de 26 ans, après une seule consultation dans une clinique dédiée à la question de genre, dans le but d’obtenir une « apparence plus féminine ». Moins de deux ans plus tard, sa vie a été tragiquement écourtée.
Malgré des antécédents familiaux de troubles de la coagulation, une clinique à Pittsburgh, en Pennsylvanie, a prescrit des œstrogènes à Dominick après sa première visite, comme l’a rapporté sa mère, Natalie Dunlap. Elle a exprimé son indignation : « Mon fils a demandé de l’aide, et ceux à qui il s’est adressé l’ont laissé tomber. Ils ont échoué à cause d’un agenda qui détruit la vie de trop de gens. »
Les Risques de la Thérapie Hormonal
Le rapport du coroner du comté de Beaver a révélé que la cause du décès de Dominick était une embolie pulmonaire, notant qu’il était sous traitement hormonal. En examinant le rapport, Natalie a appris que l’embolie était probablement liée à sa thérapie hormonale. « [Le coroner] a confirmé qu’il n’y avait pas d’autres causes possibles à indiquer », a-t-elle déclaré.
Les risques de caillots sanguins associés à la thérapie à base d’œstrogènes sont bien documentés, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de troubles de la coagulation. Des études montrent que les hommes soumis à cette thérapie pourraient également être exposés à un risque accru de développer des caillots sanguins, surtout dans le cadre d’un traitement médical pour la dysphorie de genre.
Une revue de 2018 sur la santé cardiovasculaire des personnes transgenres a souligné que les hommes recevant des œstrogènes courent un « risque significativement accru de thromboembolie veineuse ». De plus, l’American Heart Association a également mis en garde contre les dangers de la thrombose chez les hommes transgenres sous œstrogènes, constatant que les données montrent de manière cohérente un risque accru.
Pour la famille de Dominick, les conséquences de cette thérapie ont mené à une tragédie inimaginable, laissant sa mère et ses proches dévastés par cette perte soudaine.
Natalie décrit son fils comme une personne joyeuse, drôle et brillante, avec un talent exceptionnel pour résoudre des Rubik’s Cubes en un temps record. « Sa renommée était qu’il pouvait résoudre un Rubik’s Cube en 35 secondes, et il l’a probablement fait encore plus vite, les yeux fermés », se souvient-elle.
Dominick a commencé sa vie d’adulte de manière prometteuse, étant un opérateur de machine et propriétaire de sa maison. Cependant, l’isolement accru pendant la pandémie de Covid-19 a eu un impact sur sa santé mentale. Natalie suspecte qu’il pourrait être sur le spectre de l’autisme, ce qui a compliqué ses relations sociales.
À la suite d’une interaction en ligne, Dominick a annoncé à sa mère qu’il se considérait comme transgenre. Natalie, perplexe, a tenté de lui faire comprendre que cette décision ne pouvait pas être prise en un court laps de temps. « Il n’avait jamais montré de signes de dysphorie de genre », a-t-elle affirmé.
Malgré ses inquiétudes, Natalie a soutenu Dominick, espérant que son identité transgenre était une phase passagère. En mai 2022, Dominick a commencé un traitement hormonal après une seule visite à une clinique, et les dossiers médicaux révèlent qu’il avait déjà un historique de dépression sans qu’il n’aborde sa confusion de genre avec un thérapeute.
Les enregistrements montrent qu’il a été mis sous « thérapie hormonale féminisante » sans évaluation préalable adéquate. Natalie a exprimé son désarroi face à ce manque de précautions, notant qu’il n’y avait pas de suivi psychologique avant de commencer les hormones.
Il est essentiel de reconnaître les implications de la prescription d’hormones, surtout pour ceux ayant des antécédents médicaux complexes, soulignant l’importance d’une évaluation approfondie et d’une approche prudente dans le traitement de la dysphorie de genre.