Un journaliste a dévoilé une conversation sur Signal entre des responsables de la sécurité nationale concernant des frappes militaires au Yémen, entraînant des interrogatoires au Congrès et des appels à la démission de Hegseth. American Oversight a porté plainte pour violation des lois sur les archives fédérales, arguant que l’utilisation de Signal pour discuter d’opérations militaires constitue un manquement grave. Hegseth a défendu sa communication, affirmant n’avoir partagé aucune information classifiée, tandis que des détails sensibles ont été révélés dans les échanges.
Révélations sur les Discussions Sécuritaires
Un journaliste a répondu aux critiques en rendant public l’intégralité d’une conversation sur Signal entre des hauts responsables de la sécurité nationale, discutant des frappes militaires américaines au Yémen. Gabbard et Ratcliffe ont été soumis à un deuxième jour d’interrogatoires au Congrès pour expliquer les événements, alors que les appels à la démission de Hegseth suite à la fuite se multiplient. En parallèle, l’organisation non partisane American Oversight a déposé une plainte demandant à un juge fédéral de statuer sur une violation des lois de préservation des communications officielles par les participants à cette discussion.
Des Accusations de Non-Respect des Lois Archivistiques
La plainte affirme que les défendeurs n’ont pas respecté leurs obligations en vertu de la Loi sur les archives fédérales en utilisant Signal pour discuter de « opérations militaires actives du 11 mars 2025 au 15 mars 2025 ». Ce groupe de surveillance remet en question l’utilisation de cette application, qui n’est pas un système autorisé pour la préservation des archives fédérales, et qui permet la suppression des messages. Chioma Chukwu, directrice exécutive par intérim d’American Oversight, a souligné que la divulgation d’informations militaires sensibles dans un chat de groupe sur Signal constitue un grave manquement à la responsabilité gouvernementale.
Hegseth, de son côté, a affirmé qu’aucune information classifiée n’avait été partagée et a justifié sa communication en informant le groupe sur un plan en cours. En réponse, le journaliste Jeffrey Goldberg de The Atlantic a décidé de publier les messages intégralement. Les échanges incluent des détails sur les frappes militaires, utilisant un langage militaire précis et indiquant des horaires spécifiques, des cibles, ainsi que le déploiement d’armements.
Dans une réponse cinglante sur X, Hegseth a contesté les accusations des démocrates appelant à sa démission, affirmant que l’article de The Atlantic ne contenait aucune information sensible, ni sur des cibles, ni sur des méthodes ou des unités impliquées. Il a conclu en affirmant que son équipe continuait de travailler sur le terrain, rencontrant des commandants qui élaborent de véritables « plans de guerre ».