Beaucoup de discussions, peu de résultats

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Statut : 19/11/2022 15h26

Le pouvoir dans l’Église, les femmes dans les offices ordonnés et la Causa Woelki : Au cours de leur voyage à Rome, 62 évêques allemands ont abordé de nombreuses questions controversées. Mgr Bätzing a dressé un bilan mitigé.

Par Elisabeth Pongratz, ARD Studio Rome

Le président de la Conférence épiscopale allemande est assis devant les journalistes internationaux avec un visage détendu. Il était satisfait, assez épuisé et un peu fatigué. Ses sentiments sont mitigés, dit Mgr Georg Bätzing.

« Je rentre chez moi avec un réel soulagement car nous avons nommé des problèmes et personne ne peut dire qu’il n’en a pas entendu parler ou qu’il n’a pas pu en parler », a déclaré le dignitaire catholique. « Mais je rentre aussi chez moi avec une certaine inquiétude, car je ne peux pas estimer quelle dynamique ce dialogue avec les processus synodaux développera à l’avenir ».

Les avis divergent largement

Tout était sur la table, le chemin synodal controversé en Allemagne était au centre des préoccupations. Il s’agissait de la division du pouvoir dans l’église, de l’admission des femmes dans les offices ordonnés, d’une manière différente de traiter la sexualité et le partenariat.

Au cours de leur visite de plusieurs jours, les 62 évêques se sont entretenus avec des représentants de haut rang des autorités vaticanes, avec des cardinaux et avec le pape François. Il est devenu clair que les opinions différaient largement sur des questions théologiques importantes. Dans un communiqué conjoint du Saint-Siège et de la Conférence épiscopale, des cardinaux de haut rang de la Curie ont critiqué la méthodologie, le contenu et les propositions du Chemin synodal.

Pas de rapprochement avec Rome dans le processus de réforme de la « Voie synodale »

Anja Miller, ARD Rome, sujets quotidiens 23h15, 20.11.2022

Le dialogue continue

Bätzing a nommé les lignes rouges, comme la question de l’ordination des femmes : « Il y a une perspective très claire ici. Cette question est close. » Le texte de base du chemin synodal ne dit pas qu’il n’est pas clos. « Mais nous disons que cela va plus loin. Cela n’aide pas, c’est là, donc il faut y travailler. Et nous demandons que les arguments soient entendus. »

Il est donc important que le dialogue se poursuive. Il est confiant, dit Bätzing. Le pape lui-même a lancé un synode mondial, les croyants du monde entier peuvent apporter leurs questions et leurs opinions.

Impensable en Italie

La journaliste vaticane Franca Giansoldati du quotidien « Il Messaggero » voit le débat au nord des Alpes comme un laboratoire : « Depuis l’Italie, nous observons ce qui se passe en Allemagne ». En Italie, il est impensable de pouvoir avoir un débat aussi fondamental, aussi ciblé et aussi important sur certaines questions, a déclaré Giansoldati. « Je pense, par exemple, à la question des femmes. »

La situation dans l’archidiocèse de Cologne a également été abordée lors de la visite, explique Georg Bätzing. La situation était devenue de plus en plus insupportable, tant pour le cardinal Rainer Maria Woelki que pour les fidèles. L’archevêque avait soumis son offre de démission au pape, mais le pape n’a pas pris de décision depuis des mois.

Bätzing : de nouvelles voies nécessaires

Malgré toutes les divergences de vues entre la Curie et l’Église en Allemagne, la ligne de base est claire, a souligné Mgr Bätzing. L’église en Allemagne ne suit pas son propre chemin et elle ne prendra aucune décision qui devrait être prise dans le contexte de l’église universelle.

« Mais l’église en Allemagne veut et doit apporter des réponses aux questions que se posent les fidèles », a déclaré Bätzing. Parce que la découverte de l’abus a tellement ébranlé la confiance dans l’église que de nouveaux chemins sont nécessaires. Répéter l’ancien, selon Bätzing, n’est pas une issue à cette crise.

Bilan mitigé après la visite des évêques à Rome

Elisabeth Pongratz, ARD Rome, 19/11/2022 14h41

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