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Six ans après les attentats terroristes de Bruxelles en 2016, le plus grand procès pénal jamais organisé en Belgique a commencé dans la capitale.
Dix hommes sont accusés d’appartenir à la cellule terroriste qui a perpétré le pire attentat en temps de paix de l’histoire belge.
Au total, 32 personnes ont été tuées et plus de 340 autres blessées dans des attentats à la bombe aux heures de pointe à l’aéroport de Bruxelles et dans le métro de la ville.
Parmi les suspects figurent Salah Abdeslam, le seul membre survivant de la cellule basée en Belgique qui a tué 130 personnes lors des attentats de Paris en novembre 2015.
Un autre prévenu, Mohamed Abrini – surnommé « l’homme au chapeau » – est soupçonné d’avoir abandonné son engin explosif à l’aéroport lors des attentats.
Les huit autres suspects sont accusés d’avoir fourni des armes et une assistance logistique aux assaillants bruxellois ou d’avoir soutenu la cellule terroriste.
Neuf des hommes risquent la réclusion à perpétuité s’ils sont reconnus coupables, tandis que le dixième pourrait être emprisonné jusqu’à 10 ans.
L’un des dix prévenus est présumé mort en Syrie et sera jugé par contumace par la cour d’assises de Bruxelles.
Les attentats à Bruxelles sont survenus quatre jours seulement après que la police belge eut arrêté Abdeslam dans un appartement du quartier bruxellois de Molenbeek.
Le 22 mars au matin, deux kamikazes ont fait exploser des engins dans la salle d’embarquement de l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Seize personnes ont été tuées dans les deux explosions et des dizaines d’autres ont été blessées.
Un troisième kamikaze présumé – Abrini – a été vu sur CCTV en train de laisser tomber un gros sac contenant des explosifs avant de quitter le terminal.
Quelques minutes plus tard, une autre bombe suicide a explosé dans une rame de métro, alors qu’elle était sur le point de quitter la gare de Maelbeek dans le centre de Bruxelles, près du quartier européen de la ville. Seize autres personnes ont été tuées.
Les attentats ont ensuite été revendiqués par le soi-disant groupe État islamique (EI) dans le cadre de la « guerre contre l’islam » de la Belgique.
Des centaines de témoins et de victimes témoigneront lors du procès à Bruxelles, qui devrait durer jusqu’en juin.
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