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Mogadiscio (AFP) – Au moins quatre personnes ont été tuées dans l’attaque d’un hôtel à Kismayo, dans le sud de la Somalie, revendiquée par des islamistes d’Al-Shabaab, ont indiqué dimanche la police et un témoin.
La ville portuaire est la dernière à être touchée après une recrudescence d’attaques sanglantes ces derniers mois par le groupe lié à Al-Qaïda, qui a principalement ciblé la capitale Mogadiscio et le centre de la Somalie.
L’assaut de dimanche a commencé à 12h45 (09h45 GMT) lorsqu’une voiture piégée a percuté l’entrée de l’hôtel Tawakal.
« Un autre cadavre d’un civil a été découvert, faisant de quatre le nombre total de victimes civiles que nous avons confirmé jusqu’à présent », a déclaré l’officier de police Abdullahi Ismail, mettant à jour le bilan de trois donné par des responsables plus tôt.
« Ce n’est pas un objectif du gouvernement », a déclaré Ismail. « C’est juste un hôtel ordinaire, fréquenté par des civils. »
Alors que les forces de sécurité cherchaient à mettre fin au siège, elles ont tué « deux des assaillants », a-t-il ajouté. « Ils nettoient le bâtiment de l’hôtel et annonceront bientôt que le siège est terminé. »
Le témoin Abdikarin Yare a déclaré à l’AFP que les forces « ont réussi à prendre d’assaut le bâtiment principal et on entend encore des coups de feu », ajoutant : « Deux cadavres des assaillants ont été traînés dehors ».
Un autre témoin Farhan Hassan, qui se trouvait à l’extérieur de l’hôtel lorsque l’attaque s’est produite, a déclaré qu' »un kamikaze a conduit un véhicule dans l’entrée de l’hôtel avant que les hommes armés n’entrent dans le bâtiment ».
Al-Shabaab a revendiqué l’attaque, affirmant que des membres du gouvernement fédéral du Jubaland, où se trouve Kismayo, se réunissaient à l’époque à l’hôtel.
‘Guerre totale’
Al-Shabaab tente de renverser le gouvernement depuis plus de 15 ans et attaque régulièrement des cibles civiles et militaires.
Kismayo était autrefois un bastion d’Al-Shabaab avant d’être repris en 2012 par des milices locales soutenues par les forces kenyanes.
En août, il a lancé une attaque à l’arme à feu et à la bombe de 30 heures contre le célèbre hôtel Hayat à Mogadiscio, tuant 21 personnes et en blessant 117.
En 2019, le groupe a mené une attaque similaire contre un hôtel à Kismayo, tuant 26 personnes et en blessant 56.
Le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, qui a été élu en mai, a juré après le siège en août de mener une « guerre totale » contre les islamistes.
En septembre, il a exhorté les citoyens à rester à l’écart des zones contrôlées par les djihadistes, affirmant que les forces armées et les milices tribales lançaient des offensives contre eux.
Une frappe conjointe de drones américano-somaliens a tué l’un des plus hauts commandants des militants le 1er octobre.
Quelques heures seulement après l’annonce de sa mort, un triple attentat à la bombe dans la ville méridionale de Beledweyne a tué au moins 30 personnes.
En plus de la violence, la Somalie – comme ses voisins de la Corne de l’Afrique – est en proie à la pire sécheresse depuis plus de 40 ans. Quatre saisons des pluies ratées ont anéanti le bétail et les cultures.
Quelque 7,8 millions de Somaliens, soit près de la moitié de la population, sont touchés par la sécheresse et 213 000 sont au bord de la famine, selon les Nations Unies.
© 2022 AFP
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