Le film « Mufasa : Le Roi Lion » rend un poignant hommage à James Earl Jones, dont la voix emblématique ouvre le film. Le réalisateur Barry Jenkins souligne l’impact de Jones sur le public, ayant perdu une figure paternelle. Le préquel explore les débuts de Mufasa et Taka, avec une distribution étoilée et des thèmes fraternels. Jenkins a été convaincu d’adapter le scénario riche, promettant une expérience captivante et émotionnelle, enrichie par des chansons originales de Lin-Manuel Miranda.
Un Hommage Émouvant à James Earl Jones
Le nouveau film de Disney, « Mufasa : Le Roi Lion », débute avec une voix familière, celle de James Earl Jones, suivie d’une carte de titre poignante qui déclare : « En mémoire. »
Depuis le décès de Jones en septembre dernier à l’âge de 93 ans, les fans se remémorent son rôle emblématique en tant que roi Mufasa dans le classique oscarisé de 1994, « Le Roi Lion », ainsi que dans ses suites et le remake en live-action de 2019. Malheureusement, Jones n’est pas revenu pour ce préquel tant attendu, qui sera projeté en salles à partir du 20 décembre.
Barry Jenkins, réalisateur de « Mufasa », partage avec passion son choix d’ouvrir le film par un hommage à l’acteur. Dans une interview, il souligne l’importance de James Earl Jones, non seulement pour lui, mais pour le public à l’échelle mondiale : « Ayant grandi sans figure paternelle, ces personnages de films deviennent parfois des substituts, des figures paternelles. » Jenkins exprime que la perte de Jones a été ressentie comme celle d’un patriarche, et il était impératif d’honorer cet homme qui a tant compté pour beaucoup. « Il semblait essentiel de le faire dès le début du film, et le studio a immédiatement accepté notre idée, cherchant quelque chose de simple mais puissant. »
Une Distribution Étoilée et des Thèmes Évocateurs
Lors de la première de « Mufasa » à Los Angeles, la monteuse son Onnalee Blank a qualifié la voix de Jones dans le film de « voix de Dieu », une description touchante qui reflète la profondeur de son interprétation. « C’était une expérience magnifique de faire en sorte que sa voix résonne comme celle de Dieu, comme s’il s’adressait à nous tous. »
Le préquel se déroule avant les événements du remake photoréaliste de 2019, se concentrant sur les débuts de Mufasa (doublé par Aaron Pierre) et de son frère Taka (Kelvin Harrison Jr.), qui deviendra Scar, le célèbre antagoniste. Les voix familières du film de 2019 reviennent, notamment Donald Glover, Billy Eichner, Seth Rogen, et Beyoncé Knowles-Carter, tandis que la fille de Beyoncé, Blue Ivy Carter, fait ses débuts au cinéma en prêtant sa voix à Kiara, la fille de Simba et Nala.
Le film présente également de nouveaux visages, tels que Tiffany Boone en tant que Sarabi, Kagiso Lediga comme Jeune Rafiki, et Mads Mikkelsen dans le rôle du redoutable Kiros. Jenkins collabore une fois de plus avec son équipe créative habituelle, incluant le compositeur Nicholas Britell et le directeur de la photographie James Laxton. Les chansons originales, écrites par Lin-Manuel Miranda, apportent une touche musicale captivante, notamment avec le morceau « J’ai toujours voulu un frère », qui explore les thèmes fraternels centraux du film.
Dans une récente interview, Jenkins a révélé que sa décision de réaliser un film sur « Le Roi Lion » n’était pas évidente au départ. Il a hésité jusqu’à ce que sa partenaire Lulu Wang l’encourage à lire le scénario. « Je n’avais pas peur, juste sceptique, » confie-t-il, soulignant sa surprise face à la richesse des thèmes présents dans « Mufasa ». Finalement, Jenkins a découvert que le scénario, écrit par Jeff Nathanson, était tout aussi riche que l’original. « En lisant le scénario, il était clair que cela pouvait résonner avec les expériences universelles, » conclut-il.