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Londres (AFP) – Le roi Charles III accueillera la semaine prochaine sa première visite d’État en tant que monarque, accueillant le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son épouse au palais de Buckingham.
La dernière visite d’État au Royaume-Uni a eu lieu en juin 2019, lorsque la reine Elizabeth II a accueilli le président américain Donald Trump et son épouse Melania.
Charles n’a pas encore annoncé où il ira lors de sa première visite à l’étranger en tant que roi, et c’était la première invitation qu’il a lancée depuis qu’il a succédé à sa défunte mère en septembre.
La pompe de l’événement diplomatique majeur sera assombrie par les événements en Afrique du Sud, où Ramaphosa risque la destitution pour avoir prétendument dissimulé un crime.
Christopher Vandome, chercheur principal à l’institut des affaires internationales de Chatham House à Londres, a déclaré que « il sera crucial de donner le bon ton ».
Il a déclaré que Londres – une ancienne puissance coloniale en Afrique du Sud – devait éviter de faire la leçon sur le record de vote de Pretoria à l’ONU sur l’Ukraine alors que les Sud-Africains sont toujours endolori du manque de soutien occidental pendant la crise de Covid.
Le changement climatique, le commerce et la vision de Charles pour le Commonwealth seront également probablement à l’ordre du jour, a déclaré Vandome.
Ramaphosa était le dernier à Londres pour les funérailles nationales de la reine à l’abbaye de Westminster en septembre.
Sa visite d’État intervient plus d’une décennie après la dernière d’un dirigeant sud-africain, lorsque Jacob Zuma est venu au Royaume-Uni en 2010.
Ramaphosa arrive lundi avant le début d’un programme officiel mardi, y compris un banquet d’État au palais de Buckingham.
Charles et la reine consort Camilla seront chargés d’accueillir Ramaphosa et la première dame Tshepo Motsepe, mais verront également le couple en visite rencontrer d’autres membres de la famille royale.
Héritier du trône, le prince William et son épouse Kate, princesse de Galles, l’emmèneront rejoindre Charles et Camilla pour une cérémonie d’accueil militaire.
Le plus jeune frère de Charles, le prince Edward, a également été recruté pour accompagner Ramaphosa aux Kew Gardens de Londres et dans un centre de recherche biomédicale.
Également à l’ordre du jour, une allocution aux législateurs des deux chambres du Parlement et une rencontre avec le Premier ministre Rishi Sunak à Downing Street.
Nuage de mise en accusation
Un protégé de Nelson Mandela – qui était en bons termes avec la mère de Charles – Ramaphosa se tenait aux côtés de l’icône anti-apartheid lorsqu’il est sorti de prison en 1990.
Dans un moment symbolique, le dirigeant sud-africain verra mardi une pierre commémorative pour Mandela, installée à l’abbaye de Westminster en 2018 à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Après avoir quitté la politique pour devenir l’un des hommes d’affaires les plus riches d’Afrique, Ramaphosa est revenu pour devenir l’adjoint de Zuma en 2014 et a obtenu la présidence en 2018.
Il se bat maintenant pour sa vie politique et fait face à des appels à la démission alors que le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), profondément divisé, doit organiser un vote sur sa direction en décembre.
Un scandale dans lequel Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé un vol d’argent liquide de plusieurs millions de dollars a mis la pression sur lui.
Il nie tout acte répréhensible.
Il fait face à une accusation selon laquelle il n’a pas signalé un cambriolage dans sa ferme d’élevage de luxe dans laquelle des voleurs ont pris 4 millions de dollars en espèces et se sont plutôt organisés pour que les voleurs soient kidnappés et soudoyés en silence.
Le président a reconnu un cambriolage mais nie l’enlèvement et la corruption, affirmant qu’il avait signalé l’effraction à la police.
Un panel nommé par le parlement sud-africain doit déterminer s’il convient de le destituer.
Les Sud-Africains sont également profondément frustrés par la situation économique, avec un taux de chômage officiel de 33 % et des coupures de courant constantes.
Compte tenu des problèmes à la maison, certains Sud-Africains ont réprimandé Ramaphosa pour s’être envolé pour le Royaume-Uni.
Charles s’est rendu à plusieurs reprises en Afrique du Sud et a assisté aux funérailles de Mandela en 2013.
C’est depuis l’Afrique du Sud que sa mère a engagé sa vie au service du Commonwealth dans un discours en tant que princesse de 21 ans.
Depuis qu’il est devenu roi, Charles a rencontré plusieurs dirigeants africains, dont le président nigérian Muhammadu Buhari et Nana Akufo-Addo du Ghana.
© 2022 AFP
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