Chronologie : Principaux développements à Kherson en Ukraine depuis l’invasion

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Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a ordonné à ses troupes de se retirer de la rive ouest du Dniepr face aux attaques ukrainiennes près de la ville méridionale de Kherson, une retraite importante et un tournant potentiel dans la guerre.

Avant l’ordre de mercredi, les forces de Kyiv avaient fait des avancées significatives ces dernières semaines à travers la province ou l’oblast de Kherson, la porte d’entrée de la péninsule de Crimée que la Russie a annexée en 2014.

Voici une chronologie des principaux développements à Kherson :

24 février : Des véhicules blindés russes passent de la Crimée à la province de Kherson alors que les forces de Moscou pilonnent les villes ukrainiennes le premier jour de « l’opération militaire spéciale » du président russe Vladimir Poutine.

Le 2 Mars: Le ministère russe de la Défense a déclaré que la ville de Kherson était entièrement sous contrôle russe. Des troupes russes patrouillent dans les rues du centre-ville.

5 Mars: Plusieurs milliers de manifestants manifestent sur la place principale de la ville en scandant : « Kherson, c’est l’Ukraine ». Les protestations des habitants se poursuivent par intermittence dans les jours et les semaines à venir.

15 mars: La Russie affirme que ses forces ont pris le contrôle total de la région de Kherson.

21 mars: L’Ukraine affirme que les forces russes utilisent des grenades assourdissantes et des coups de feu pour disperser les manifestants pro-Kyiv qui réclament la destitution du gouverneur régional de Kherson nommé par la Russie, Vladimir Saldo. Moscou nie avoir pris pour cible des civils.

25 mai : Poutine offre la citoyenneté russe accélérée aux résidents de Kherson et de la région adjacente de Zaporizhzhia.

24 juin : Un haut fonctionnaire de l’administration russe de Kherson est tué dans un assassinat apparent.

10 juillet : L’Ukraine exhorte les civils de la région de Kherson à évacuer avant une contre-offensive planifiée par ses forces.

20 juillet : Le pont Antonivskyi – l’un des deux seuls points de passage des forces russes vers le territoire qu’elles occupent sur la rive ouest du Dniepr – est endommagé par les bombardements ukrainiens.

27 juillet : Le pont Antonivskyi est à nouveau touché par les forces ukrainiennes, cette fois à l’aide de systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité (HIMARS) fournis par les États-Unis.

12 septembre : Le commandement militaire du sud de l’Ukraine a déclaré que ses forces avaient repris quelque 500 km2 de territoire dans la région de Kherson dans le cadre d’une contre-offensive plus large.

16 septembre : Des responsables soutenus par la Russie affirment que les forces ukrainiennes ont bombardé des bâtiments gouvernementaux à Kherson, tuant trois personnes et en blessant 13 autres.

23-27 septembre : La Russie organise ce qu’elle dit être des référendums dans quatre régions ukrainiennes, dont Kherson, sur leur souhait de rejoindre la Russie. Kyiv et l’Occident condamnent les votes comme illégaux.

30 septembre : Poutine signe les documents du traité annexant officiellement les quatre régions après que Moscou a déclaré que des majorités allant jusqu’à 99% avaient voté en faveur de l’adhésion à la Russie.

3 octobre : L’Ukraine reprend un certain nombre de villages le long du Dniepr lors de sa plus grande percée dans le sud depuis le début de la guerre, menaçant les lignes d’approvisionnement russes.

13 octobre : Le gouverneur Saldo exhorte les habitants de Kherson à emmener leurs enfants et à partir en toute sécurité face à l’augmentation des bombardements ukrainiens.

21 octobre : Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy exhorte l’Occident à avertir la Russie de ne pas faire sauter le barrage de Nova Kakhokva à Kherson, affirmant qu’il inonderait une grande partie du sud de l’Ukraine. Moscou accuse Kyiv de vouloir détruire le barrage et en accuse ensuite la Russie.

Fin octobre – Les forces ukrainiennes qui sont retranchées au nord de la ville de Kherson échangent régulièrement des tirs de roquettes, de mortiers et d’artillerie avec les troupes russes.

1er novembre: La Russie ordonne aux civils de quitter une bande de terre le long de la rive orientale du Dniepr. Kyiv dit que cela équivaut à un dépeuplement forcé du territoire occupé, un crime de guerre.

3 novembre : Kirill Stremousov, l’administrateur civil adjoint de la région de Kherson installé par la Russie, a déclaré que les forces russes sont susceptibles d’abandonner leur pied sur la rive ouest du Dniepr. S’il était confirmé, cela signalerait une retraite russe importante. Kyiv dit qu’il se bat toujours dans la région et se méfie du fait que Moscou pourrait tendre un piège en simulant un retrait.

4 novembre : Poutine approuve publiquement l’évacuation des civils de certaines parties de la région de Kherson.

6 novembre : L’administration régionale installée par la Russie affirme qu’un certain nombre de colonies, dont la ville de Kherson, ont perdu l’eau et l’électricité, accusant un acte de « sabotage ».

8 novembre : L’armée ukrainienne accuse les troupes russes de continuer à piller et à détruire des infrastructures à Kherson.

9 novembre : Stremousov, l’administrateur russe de Kherson, aurait été tué dans un accident de voiture. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou ordonne à ses troupes de se retirer de la rive ouest du Dniepr près de la ville de Kherson.

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