Une conversation avec Gareth Damian Martin, développeur de Citizen Sleeper 2 : Starward Vector, met en lumière les innovations du jeu, notamment un mécanisme de sauvegarde automatique et des choix dynamiques influencés par des lancers de dés. Les joueurs incarnent un sleeper en quête de rédemption dans un monde riche en interactions. La sortie est prévue pour le 31 janvier sur plusieurs plateformes, et l’accent est mis sur des décisions significatives qui enrichissent l’expérience de jeu.
Une Plongée dans Citizen Sleeper 2 : Starward Vector
Avant le lancement tant attendu de Citizen Sleeper 2 : Starward Vector, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Gareth Damian Martin, le développeur du jeu, sur son retour dans l’univers des RPG basés sur les dés, surtout après le succès de Baldur’s Gate 3. Cette suite se démarque par son mécanisme de sauvegarde automatique, conçu pour maintenir le défi et l’intérêt des joueurs, même en cas d’échec. Comme le souligne Damian Martin, leur objectif est de « devenir le maître de jeu pour un million de personnes », ce qui implique de respecter les choix des joueurs et de les encourager à persévérer, même lorsque la chance semble leur faire défaut.
Exploration du Monde des Sleeper
Dans Citizen Sleeper 2, vous incarnez à nouveau un sleeper, un androïde sensible dont l’esprit humain est logé dans un corps artificiel. L’aventure débute avec votre corps en panne et une prime sur votre tête, vous laissant sans option immédiate pour vous réparer ou fuir la colonie de la ceinture d’astéroïdes. Vous aurez la possibilité de choisir une classe qui correspond à votre style de jeu et d’explorer le monde en utilisant des lancers de dés pour influencer le résultat de vos choix et forger des liens avec les membres de l’équipage que vous recruterez. Chaque classe bénéficie désormais d’une capacité unique qui permet, dans certaines situations, de relancer les dés, transformant ainsi un échec potentiel en succès.
La sortie de Citizen Sleeper 2 : Starward Vector est prévue sur Xbox Series X|S, Game Pass, PS5, Switch et PC le 31 janvier. L’expérience de jeu se concentre sur l’idée de choix et d’expression à travers de petites interactions, plutôt que de se reposer uniquement sur des dialogues.
Gareth Damian Martin explique que son approche consiste à envisager le plus de choix possibles, même ceux qui semblent insignifiants, car ce sont ces décisions qui apportent une véritable excitation au gameplay. En créant un système de dés, il a pu raconter des histoires sans avoir à développer un système de combat complexe. Ce système flexible permet de vivre des récits variés et captivants.
Dans Citizen Sleeper, le plaisir vient de la possibilité de se poser des questions sur les différentes interactions possibles. Les choix expressifs, qu’il s’agisse de pirater une porte ou de la défoncer, sont mis en avant et les contrats deviennent des opportunités pour construire des histoires dynamiques. Contrairement à son prédécesseur, où le rythme était plus lent, la suite offre un cadre où les décisions se succèdent, créant ainsi des situations pleines de tension et de drame.
Martin a choisi d’utiliser un dé à six faces, car il est facilement compréhensible et suscite des associations immédiates avec la chance. La mécanique de ces dés est conçue pour être claire et accessible, permettant aux joueurs de ressentir le risque à chaque lancer. Il mentionne également que l’association des dés à des jeux comme D&D a évolué, en partie grâce à l’impact de Baldur’s Gate 3, facilitant ainsi la communication autour de Citizen Sleeper.
Du point de vue du développement, l’absence de sauvegardes manuelles présente un défi unique. Créer un jeu qui ne permet pas aux joueurs de revenir en arrière après une erreur demande une réflexion approfondie sur la conception et l’équilibre du gameplay. Martin souligne que, même lorsqu’il jouait à Baldur’s Gate 3, il se retrouvait parfois dans des situations périlleuses sans possibilité de sauvegarde, ce qui rendait chaque décision encore plus cruciale.