Comment l’alliance Renault-Nissan est passée du sauvetage à la méfiance


Après que Renault ait sauvé Nissan en 1999 d’une faillite imminente, leur alliance a connu des hauts et des bas au fil des ans, alors que les rivalités et la suspicion mutuelle ont conduit à un ressentiment croissant envers Nissan.

Renault a maintenant accepté de réduire sa participation de 43% dans Nissan à 15% pour mettre les partenaires sur un pied d’égalité.

Voici une chronologie des événements clés de l’histoire de l’alliance :

  • 1996: Carlos Ghosn rejoint Renault en tant que directeur général adjoint après une brillante carrière chez Michelin. L’année suivante, Ghosn dévoile un plan de réduction des coûts. La rentabilité de Renault a triplé fin 1998.
  • 1999: Renault sauve Nissan, endetté, et le président de Renault, Louis Schweitzer, envoie Ghosn au Japon pour relancer l’entreprise japonaise. Après avoir supprimé 21 000 emplois, soit 14 % de la main-d’œuvre, fermé certaines usines et remanié la structure d’entreprise de Nissan, Nissan atteint ses objectifs un an plus tôt que prévu. Ghosn devient une célébrité des affaires au Japon.
  • 2000: Ghosn devient PDG de Nissan. Fin 2000, Nissan contribue à peu près à la moitié du bénéfice net annuel de Renault.
  • 2002: Nissan annonce son plan triennal Nissan 180, visant une augmentation de 1 million de véhicules dans les ventes mondiales d’ici 2005.
  • 2005: Nissan rate son objectif de vente et annonce un nouveau plan triennal. Ghosn devient PDG de Renault ainsi que de Nissan.
  • 2008: Nissan échoue à nouveau à atteindre ses principaux objectifs financiers. Le constructeur automobile annonce un autre plan quinquennal mais le supprime ensuite en raison de la crise financière.



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