Customize this title in french Critique de Dixon and Daughters – le noir domestique comique révèle des ombres sinistres | Théâtre National

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Je décor révèle une maison découpée en tranches, nous voyons donc le casting se déplacer dans ses pièces. Une chambre reste sombre, vide, tombale. Lorsqu’une invitée est envoyée dormir là-bas, elle s’épuise parce qu’elle ressent sa « mauvaise énergie ».

On apprend qu’il appartenait au seul homme de cette famille de six femmes. Il est mort sous un tel nuage que sa tombe a été taguée et sa femme, Mary (Bríd Brennan), a purgé une peine de prison pour avoir défendu ce qu’il a fait.

Une coproduction Clean Break sous la direction de Róisín McBrinn, le drame commence par une maison de bienvenue, comme dans le cas de Favour, mis en scène au théâtre Bush, que McBrinn a co-dirigé. Mais Mary revient de prison impénitente, en voulant que sa fille Julie (Andrea Lowe) ne l’ait pas soutenue au tribunal et en colère contre sa belle-fille Briana (Alison Fitzjohn) pour avoir témoigné contre elle.

Posy Sterling (Leigh), Bríd Brennan (Mary) et Liz White (Bernie), ci-dessous, dans Dixon and Daughters.
Posy Sterling (Leigh), Bríd Brennan (Mary) et Liz White (Bernie), ci-dessous, dans Dixon and Daughters. Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

Une partie importante du drame de Deborah Bruce se déroule sous forme de comédie, combinée à du gothique domestique. Les choses se gâtent dans la nuit et le décor de Kat Heath passe du réalisme d’un évier de cuisine à des niveaux d’effroi semblables à 2:22: A Ghost Story. L’éclairage de Paule Constable est résolument en mode film d’horreur : lorsque la machine à laver s’illumine et que des faisceaux sinistres traversent la porte d’entrée, on s’attend presque à une rencontre extraterrestre.

Julie est une alcoolique en convalescence qui porte les bleus de la violence domestique mais agit comme un clown; sa sœur cadette Bernie (Liz White) est la «responsable» à peine dessinée; L’ami de Mary et ex-prisonnier Leigh (Posy Sterling) est amusant mais plutôt jeté au hasard dans le mélange. Pendant ce temps, Briana était autrefois Tina, mais s’est renommée pour se remettre d’abus. Elle parle dans un langage exagéré d’entraide, répétant des mantras et parlant de visualisation créative.

Le ton change assez tard et très soudainement lorsque la véritable horreur de cette histoire est révélée. Cela repose sur une confrontation qui expose la violence masculine odieuse contre les femmes et les abus sexuels sur les enfants. Dans la figure de Marie, il y a des échos de la grand-mère de Heidi Schreck, Betty, dans What the Constitution Means to Me. On voit, dans ses dénégations farouches de culpabilité, à quel point le contrôle coercitif exige la complicité.

Il y a quelques basculements maladroits entre l’humour et le mélodrame dans le scénario tandis que la comédie elle-même est martelée. Mais sous son apparente simplicité se cache une dynamique complexe entre les membres de la famille et les abus ou traumatismes répétés de manière cyclique qui semblent aussi authentiques que tragiques. Au final, les personnages ne sont plus comiques et stéréotypés mais des femmes de chair et de sang, faisant tout pour survivre.

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