Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
JBien qu’elle ait ensuite été mise à l’écart de l’histoire de la musique, Élisabeth Jacquet de la Guerre est une figure majeure de la musique française au tournant du XVIIIe siècle et la première Française à écrire un opéra. Elle est devenue membre de la cour de Louis XIV à l’adolescence et a maintenu ses relations royales après son mariage, continuant à composer et à enseigner. Sa production comprend de la musique pour clavier et des ensembles de cantates profanes et bibliques.
Trois des pièces bibliques, Susanne et les anciens, Jacob et Rachel et Judith, sont chacune centrées sur une femme victime de discrimination et de répression masculines ; aucun n’a été joué auparavant au Royaume-Uni. Ils sont réunis dans Out of Her Mouth, une pièce de théâtre d’une heure mise en scène par Mathilde Lopez, présentée en coproduction entre le Dunedin Consort, Hera et Mahogany Opera, et présentée à Londres dans le cadre du festival Spitalfields de cette année.
Les cantates elles-mêmes sont assez simples – chacune raconte son récit biblique sous la forme d’une séquence d’arias solistes séparées par de courts passages de récitatif, dans un style baroque ancien. Mais la perspective du récit change ; parfois les histoires sont racontées à la troisième personne, parfois la protagoniste elle-même prend le relais, ce qui donne à la production un espace dramatique avec lequel travailler. Les trois sopranos impliquées, Anna Dennis (comme Susanne), Alys Roberts (Rachel) et Carolyn Sampson (Judith), oscillent entre le chant et la narration parlée, décrivant soit ce qui est montré sur scène, soit soulignant la répression impliquée, et renforcée par la vidéo projections.
La mise en scène elle-même est minimale et pourtant elle semble parfois assez artificielle. Le point culminant à la fin de Judith, lorsqu’elle décapite le général Holopherne alors qu’il dort dans sa tente, et implique des pastèques et une batte de baseball, est presque comique.
La performance utilise des textes anglais de Toria Banks, des paraphrases du XXIe siècle plutôt que des traductions directes des originaux français – « Whisky and cocktails and shots » est une ligne de Judith. Mais les paroles ressortent assez clairement des trois chanteurs, tous merveilleusement agiles et stylés, et s’harmonisant parfaitement avec l’ensemble de quatre musiciens. Tout cela forme un ensemble musical et dramatique soigné.