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Dans le cadre d’une action coordonnée soutenue par Eurojust et Europol, les autorités judiciaires et répressives de 10 pays différents ont gravement perturbé LockBit, l’opération de ransomware la plus active au monde. Deux membres de l’équipe du ransomware ont été arrêtés en Pologne et en Ukraine. De plus, les forces de l’ordre ont compromis la plate-forme principale de LockBit et d’autres infrastructures habilitantes. Cela inclut le démantèlement de 34 serveurs aux Pays-Bas, en Allemagne, en Finlande, en France, en Suisse, en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
LockBit est apparu pour la première fois fin 2019, initialement appelé ransomware « ABCD ». Depuis lors, il s’est développé rapidement et est devenu en 2022 la variante de ransomware la plus déployée au monde. On estime que les attaques LockBit ont fait plus de 2 500 victimes dans le monde entier.
Le groupe est une opération « ransomware-as-a-service », ce qui signifie qu’une équipe centrale crée son malware et gère son site Web, tout en concédant sous licence son code à ses affiliés qui lancent des attaques.
Cette action commune a permis aux différentes forces de police de prendre le contrôle d’une grande partie des infrastructures qui permettent au rançongiciel LockBit d’opérer, y compris le darknet, et notamment le « mur de la honte » utilisé pour publier les données des victimes ayant refusé de payer. la rançon. Cette action a perturbé la capacité de fonctionnement du réseau.
Les autorités ont également gelé plus de 200 comptes de cryptomonnaies liés à l’organisation criminelle.
Cette opération internationale fait suite à une enquête complexe menée par la National Crime Agency du Royaume-Uni. Soutenus par Eurojust et Europol, les forces de l’ordre de neuf autres pays ont travaillé en partenariat étroit avec la National Crime Agency sur cette affaire, notamment les autorités de France, d’Allemagne, de Suède, des Pays-Bas, des États-Unis, de Suisse, d’Australie, du Canada et du Japon.
Le dossier a été ouvert à Eurojust en avril 2022 à la demande des autorités françaises. Cinq réunions de coordination ont été organisées par l’Agence pour faciliter la coopération judiciaire et préparer l’action commune.
Le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol a organisé 27 réunions opérationnelles et 4 sprints techniques d’une semaine pour développer les pistes d’enquête en vue de préparer la phase finale de l’enquête. Europol a également fourni un soutien analytique, de traçage cryptographique et médico-légal. En outre, trois experts d’Europol ont été déployés au poste de commandement de Londres pendant la phase d’action.
Avec le soutien d’Europol, la police japonaise, la National Crime Agency et le Federal Bureau of Investigation ont mis en commun leur expertise technique pour développer des outils de décryptage conçus pour récupérer les fichiers cryptés par le ransomware LockBit. Ces solutions sont mises à disposition gratuitement sur le portail « No More Ransom », disponible en 37 langues. Jusqu’à présent, plus de 6 millions de victimes à travers le monde ont bénéficié de No More Ransom, qui contient plus de 120 solutions capables de décrypter plus de 150 types différents de ransomwares.
Les autorités suivantes ont participé à cette enquête :
- Royaume-Uni: National Crime Agency, Unité régionale du crime organisé du Sud-Ouest
- États-Unis: Département américain de la Justice, Federal Bureau of Investigation – Newark
- France: JUNALCO (Juridiction Nationale de Lutte contre la Délinquance Organisée) Parquet Cellule Cybercriminalité de Paris – C3N (cellule cyber) ; Gendarmerie Nationale
- Allemagne: Département central de lutte contre la cybercriminalité de Rhénanie du Nord-Westphalie (CCD), Bureau national d’enquête criminelle du Schleswig-Holstein (LKA Schleswig-Holstein), Office fédéral de la police criminelle (Bundeskriminalamt)
- Suède: Centre suédois de lutte contre la cybercriminalité, Autorité suédoise des poursuites
- Les Pays-Bas: Police Nationale (Team Cybercrime Zeeland-West-Brabant, Team Cybercrime Oost-Brabant, Team High Tech Crime) ; Ministère public de Zélande-Brabant occidental
- Australie: Police fédérale australienne
- Canada: Gendarmerie royale du Canada
- Japon: Agence Nationale de la Police
- Suisse: Police cantonale zurichoise; Ministère public II du canton de Zurich