Customize this title in french Journal de campagne : Cette vieille ville crayeuse se met sous vos bottes | Marche

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WNous sommes venus à Winchester, notre ville la plus proche et un ancien repaire. De là, vous pouvez vous retrouver dans les prairies aquatiques ou en aval en quelques minutes. Nous passons devant la cathédrale en direction de la colline Sainte-Catherine, son dôme emblématique faisant partie de la craie du Crétacé de l’anticlinal de Winchester. Mais depuis ma dernière promenade, mon ancien itinéraire à travers une prairie est devenu le parc-relais contre lequel j’ai protesté en 1996.

Dans le bois qui longe la colline, une légère turbulence de l’air agite les feuilles dans un éclat de fourrure. Un chien renard et une renarde se faufilent à travers les arbres. Nous nous dirigeons vers une piste à côté de la M3 où elle rugit à travers Twyford Down, site de nombreuses manifestations routières des années 1990. Je m’arrête sur la passerelle où jadis je déployais des banderoles en colère. Un camion klaxonne.

Graffiti de l’artiste local Hendog. Photographie : Nicola Chester

Nous nous dirigeons vers Plague Pits Valley. Bienveillant et riche en têtes de cardère et en monnaie tintante de chardonnerets, il avale le bruit de la route. Des bovins blancs au nez noir et mouillé lèvent la tête. Le sol est un émiettement de boue dégelée qui nous donne de l’assurance alors que nous grimpons à 220 pieds jusqu’à une touffe de hêtres. Les arbres sculpturaux poussent sur les ruines enfouies d’une chapelle normande dans une colline de l’âge du fer, enrubannée par un chemin de craie blanche. À l’intérieur du fort se trouvent trois tumulus et un mizmaze taillé en gazon du XVIIe siècle.

De là, les gens profitent de la vue. Il y a des sentiers le long des prairies aquatiques de la rivière Itchen, du silex bleu et os de l’hôpital de Sainte-Croix et de l’hospice de la Noble Pauvreté, et de la ville : mon université durement gagnée, la tour de la prison qui a vu la fin de Tess de Thomas Hardy , et la magnificence trapue de la cathédrale. Au-dessus de tout cela, une crécerelle ecclésiastique se tient en équilibre comme un drapeau sur le mince fouet d’une aubépine qui pousse hors de la pente.

Nous descendons les 100 marches que nous aurions dû gravir, de la craie décongelée transportant nos bottes claquées. Au fond, un graffiti saisissant de l’artiste local Hendog suscite l’admiration : un petit garçon est assis enchanté sur les épaules d’un autre, regardant un cerf-volant, la colline, les gens. En dessous d’eux, les langues grossières et roulées du coucou pointent à travers la litière de feuilles, soufflant des framboises en hiver.



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