Customize this title in french Journal de campagne : Le bois déploie ses ailes et prend son envol | Des oiseaux

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Dl’arche engloutit la prairie, éteignant le givre qui scintille sur l’herbe. Il fait froid mais je n’ose pas bouger, car je ne suis pas le seul à observer la pénombre. Dans un frêne sans feuilles, à la lisière du bois, je compte neuf rapaces se découpant sur un coucher de soleil rose pâle. Leur masse immobile est déconcertante ; leurs miaulements lugubres retentissent dans l’air glacial. Combien d’autres regardent, invisibles dans les arbres ?

Sur des ailes aux doigts d’ombre s’étendant sur près de 2 mètres, une douzaine de milans royaux ou plus planent au-dessus du bois dans des schémas de maintien sans effort, chacun attendant son tour pour atterrir. A peine l’un a-t-il entamé l’approche finale que le suivant descend, tous attirés vers ce lieu isolé par un désir commun de compagnie. La plupart seront des oiseaux de première ou de deuxième année qui ne se sont pas encore accouplés, peut-être ici pour évaluer des partenaires potentiels ou pour se nourrir en groupes lâches demain.

Connu localement sous le nom de « puttocks » ou « puddocks à queue crotchet » : un milan royal du Hertfordshire.
Connu localement sous le nom de « puttocks » ou « puddocks à queue crotchet » : un milan royal du Hertfordshire. Photographie : Alan Garner

Des milans royaux sont enregistrés dans ce gîte communal depuis 2019 – une nouvelle congrégation dans une forêt ancienne. Mais ils ont une longue histoire par ici. Autrefois espèce reproductrice commune, les cerfs-volants (connus localement sous le nom de « puttocks » ou « puddocks à queue crotchet ») ont disparu du Hertfordshire il y a plus de deux siècles. Les seuls rappels de leur omniprésence d’antan survivent dans d’anciens noms de lieux tels que Puttockhill, Puttockdean et Puttocksoak.

Au cours des dernières années, les descendants d’oiseaux réintroduits ont été présents dans le comté en nombre remarquable, et leur présence collective n’est nulle part plus inspirante que sur un dortoir d’hiver. Je suis ravi d’en avoir vu autant et je suppose que le spectacle est terminé, lorsque le bois déploie ses ailes, libérant un ciel plein de cerfs-volants. Un rapide décompte en totalise 64, mais des retardataires arrivent toujours et d’autres attendent dans les arbres.

Lorsque les observateurs dans les cendres du puttock quittent leur groupe d’avant-perchoir pour rejoindre la danse du ciel ravie, je réalise que seuls huit d’entre eux sont des cerfs-volants. Le neuvième, une buse, se dirige vers le nord avec des ailes stables. Derrière lui, le bois s’installe à nouveau, ses perchoirs se réjouissent pour une autre nuit. Je me sens privilégié d’avoir vu revenir des milans royaux, non seulement des incursions alimentaires d’une journée, mais de l’abondance d’un passé plus sauvage.



Source link -57