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Le site Web permettait à ceux qui s’inscrivaient et payaient pour ses services de passer anonymement des appels téléphoniques falsifiés, d’envoyer des messages enregistrés et d’intercepter des mots de passe à usage unique. Les utilisateurs pourraient usurper l’identité d’un nombre infini d’entités (telles que des banques, des entreprises de vente au détail et des institutions gouvernementales) pour un gain financier, entraînant des pertes substantielles pour les victimes d’escroqueries.
L’enquête a montré qu’iSpoof avait gagné plus de 3,7 millions d’euros en 16 mois. Selon les autorités britanniques, les pertes subies par les victimes s’élèvent actuellement à 43 millions de livres sterling (49 millions d’euros) rien qu’au Royaume-Uni, avec des pertes mondiales estimées à plus de 100 millions de livres sterling (115 millions d’euros).
D’août 2021 à août 2022, environ 10 millions d’appels frauduleux ont été passés dans le monde via iSpoof. Au moment de la fermeture, le site Web comptait 59 000 utilisateurs enregistrés.
Dans une action internationale coordonnée menée par le Royaume-Uni et soutenue par Eurojust et Europol, 142 utilisateurs et administrateurs ont été arrêtés à travers le monde. Le site Web a été mis hors ligne et les serveurs ont été saisis par les autorités américaines et ukrainiennes le 8 novembre 2022.
L’administrateur principal du site Internet avait été arrêté deux jours auparavant, le 6 novembre. Il aurait perçu entre 1,7 et 1,9 million de livres sterling (plus de 2 millions d’euros) de bénéfices de l’exploitation d’iSpoof. Le 18 mai 2023, il a été condamné à 13 ans et 4 mois d’emprisonnement à Southwark Crown Court à Londres.
L’affaire a été ouverte à Eurojust en octobre 2021 à la demande des autorités britanniques. Les autorités nationales de 10 pays, dont des États membres de l’Union européenne et des pays tiers, ont soutenu l’enquête. L’Agence a joué un rôle clé en facilitant la coopération judiciaire transfrontalière entre toutes les parties concernées. Deux réunions de coordination ont été organisées par Eurojust pour coordonner les enquêtes nationales et préparer l’action.
Le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol a fourni un développement continu du renseignement aux enquêteurs nationaux par le biais du groupe de travail conjoint sur la cybercriminalité (J-CAT). Dans le cadre de son travail d’analyse, Europol a pu identifier d’autres utilisateurs du service iSpoof, dont un certain nombre étaient déjà connus pour leur implication dans d’autres enquêtes de haut niveau sur la cybercriminalité au niveau européen.