Customize this title in french Le Parlement appelle à agir contre l’érosion des valeurs de l’UE dans les États membres | Nouvelles

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Dans son évaluation du rapport 2023 de la Commission européenne sur l’État de droit, approuvé par la commission des libertés civiles en janvier, le Parlement prend note de certaines évolutions positives concrètes, notamment les efforts du nouveau gouvernement polonais pour renforcer l’État de droit et la liberté des médias, tout en soulignant la persistance les menaces contre la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux ainsi que les problèmes ou incidents spécifiques dans plusieurs États membres de l’UE.

Le texte a été adopté par 374 voix pour, 113 contre et 45 abstentions, à l’issue d’un débat en plénière, mercredi après-midi.

Problèmes de justice, de corruption et de liberté des médias

Le Parlement note les différences entre les États membres en termes d’indépendance judiciaire, notamment en ce qui concerne la nomination de juges de haut niveau, notamment en Hongrie. Les députés sont préoccupés par les changements proposés dans les institutions et le paysage médiatique slovaque, ainsi que par le projet de loi d’amnistie en Espagne. La corruption reste une préoccupation importante pour le Parlement, qui condamne une nouvelle fois les pratiques systémiques discriminatoires, non transparentes et déloyales à l’encontre d’entreprises de certains secteurs en Hongrie et l’utilisation de fonds de l’UE pour enrichir les alliés politiques du gouvernement du pays, tandis que les obstacles pour les lanceurs d’alerte persistent.

Les députés souhaitent mettre fin à la citoyenneté grâce à des programmes d’investissement tels que celui de Malte et attirent l’attention sur le blanchiment d’argent, un problème transfrontalier intrinsèquement lié à la corruption. L’indépendance des autorités de contrôle est également menacée, disent-ils, comme dans le cas de la gestion par la Grèce du scandale des logiciels espions, tandis qu’il reste encore beaucoup à faire pour protéger les journalistes contre les poursuites-bâillons et autres menaces.

Rétrécissement de la société civile et menaces contre les groupes vulnérables

La société civile est confrontée à des défis dans de nombreux pays, notamment en Slovaquie, où des projets ont été annoncés pour restreindre le travail des ONG et stigmatiser les organisations recevant des financements étrangers. Les députés déplorent le recours à une force excessive et aux traitements discriminatoires de la part de la police, ainsi que le recours disproportionné à la force contre les manifestants, faisant spécifiquement référence aux détentions massives en France et aux meurtres de trois jeunes Roms en Grèce. Le Parlement affirme que le recul des droits et l’affaiblissement des droits des minorités ont des conséquences sur les minorités religieuses, les personnes LGBTIQ, les femmes, ainsi que les réfugiés et les migrants.

Une fois de plus, les députés soulignent que le contrôle de la Commission n’est pas suffisant et devrait évoluer pour inclure des mesures coercitives concrètes, condamnant le « non-respect parfois ouvert et éhonté » du droit européen par plusieurs États membres.

Citation

La rapporteure Sophie in ‘t Veld (Renew, NL) a déclaré lors de la conférence de presse précédant le vote : « Le rapport sur l’état de droit de la Commission devrait traiter chaque État membre de manière égale et objective. Il ne faut pas laisser la pression politique des gouvernements l’influencer, car les Européens ont le droit de savoir comment se porte l’État de droit dans leur pays, où qu’ils vivent.»

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