Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Hope a été difficile à trouver au Yémen. Après plus de huit ans de guerre, au prix de centaines de milliers de vies, dont de nombreux civils, la situation est désespérée. Plus des deux tiers de la population dépendent de l’aide humanitaire. Pourtant, depuis l’accord d’une trêve entre la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et les rebelles houthis soutenus par l’Iran en avril dernier, le pays a connu une année de calme relatif. Ce mois-ci, il y a eu un énorme échange transfrontalier de prisonniers de guerre. En toile de fond, le dégel entre l’Iran et l’Arabie saoudite, qui ont utilisé le Yémen comme champ de bataille pour leur rivalité.
Riyad a dirigé la coalition soutenant le gouvernement internationalement reconnu dirigé par Abd Rabbu Mansour Hadi, qui avait été renversé par les Houthis. Il a rapidement découvert qu’il n’y aurait pas de victoire rapide, que le conflit vidait des milliards de ses coffres et que les attaques des Houthis contre son infrastructure pétrolière augmentaient les dépenses. Les Houthis avaient également des raisons de parler, ayant subi de lourdes pertes et aux prises avec des pénuries de carburant.
L’ONU dit que c’est la meilleure occasion depuis des années de mettre fin à la guerre. Il a également averti que le risque que la situation se détériore à nouveau est bien réel. Le rétablissement des relations irano-saoudiennes en est encore à ses débuts. Plus important encore, alors qu’une grande partie de la dévastation au Yémen résultait de puissances étrangères poussant leurs propres agendas dans un pays appauvri et fragile, cela n’a jamais été qu’une guerre par procuration. Il s’agit d’un différend complexe et fracturé qui s’est aggravé avec le temps.
Si les pourparlers entre l’Arabie saoudite et les Houthis progressent, Riyad affirme que la prochaine étape sera des pourparlers entre les Houthis et le Conseil présidentiel de direction (CLP), auquel le président Hadi a cédé ses pouvoirs. Le corps fragmenté et peu maniable comprend des responsables d’organismes internationalement reconnus et des chefs de groupes armés. Ils sont unis par leur opposition aux Houthis et s’alarment d’être écartés des négociations en cours. Placer le processus de paix sous les auspices de l’ONU contribuerait à renforcer la confiance. Mais les Houthis sont enhardis et leurs adversaires ont des programmes extrêmement différents et contradictoires, notamment la recherche d’un État séparé dans le sud. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont soutenu différents membres du PLC, reflétant des intérêts variés. Forger un consensus sera extrêmement difficile. La prolifération des milices et l’enracinement d’une économie de guerre font partie des défis qui rendent la paix plus lointaine qu’elle ne l’était il y a huit ans.
Même si ces parties parviennent à un accord, ceux qui ont le plus souffert – les civils – seront absents de la table. Ils méritent d’être représentés. La responsabilité de leur calvaire s’étend également bien au-delà des combattants sur le terrain. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont vendu des milliards de livres d’armes à Riyad depuis le début du conflit. Toutes les parties ont été responsables de violations des droits humains, d’attaques contre des cibles civiles et du blocage de l’aide humanitaire, mais il n’y a eu aucune trace de responsabilité pour les vies perdues. La communauté internationale devrait insister sur le cas d’enquêtes efficaces et impartiales, et un processus de justice transitionnelle. Il devrait également trouver les fonds nécessaires pour fournir l’aide et les services essentiels et financer l’opération urgente nécessaire pour éviter une marée noire catastrophique au large des côtes.
Il ne peut y avoir de paix sans parler à tous ceux qui mènent cette guerre. Mais le Yémen ne peut pas non plus s’en remettre si le contrôle de son avenir est cédé uniquement à ceux qui ont tant fait pour le détruire.