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En vacances Avec papa pendant le divorce
Sa voiture est en dépression nerveuse,
répandre du chrome le long de l’autoroute.
Il halète à cause d’attaques de panique
dans les tunnels et les tours médiévales.
Le spectacle de fauconnerie continue malgré tout
et les eejits en velours ont une fissure
les uns contre les autres avec des lances en contreplaqué.
Je suis dans un état de fugue, les écouteurs collés
à moi alors que maman m’appelle pour l’accuser d’enlèvement.
Viens boire un verreil dit.
Non. Retraite au Travelodge,
séchez ma seule paire de fusées éclairantes décentes
ranci par les jours de pluie,
dans la mystérieuse presse à pantalons.
Ma colère vole et se déplace
comme un groupe d’étourneaux.
Il se presse dans mes mains
du Günter Grass,
et Sylvia Plath –
messages de capsule temporelle
dans une langue que nous ne partageons pas,
et la soirée se soulève
avec les soufflets des vaches
prélevés sur leurs mollets.
Une réponse hâtive au troisième recueil de Jessica Traynor, Pit Lullabies, pourrait laisser penser, d’après le titre, qu’elle se concentre sur l’exploitation minière. Ce ne serait pas entièrement faux, mais Traynor a une vision richement figurative de cette activité. S’adressant à une fille sur une période allant de l’échographie fœtale à la naissance et au-delà, elle s’intéresse largement à la valeur ainsi qu’au contrôle de l’obscurité. «Essayez d’être la forme qui retient l’obscurité», conseille-t-elle à la fin de Pit Lullaby IX. Cette exhumation et cette valorisation de l’obscurité peuvent être liées à la rupture du silence et à la révélation des formes institutionnalisées de maltraitance maternelle et infantile qui ont été les préoccupations de l’écrivain irlandais dans certains de ses travaux antérieurs. L’obscurité exhumée, comme le silence rompu, devient une force lumineuse et vitale.
Dans Vacances avec papa pendant le divorce, Traynor présente une perspective réaliste sur le côté sombre de la parentalité et de l’enfance, éliminant l’allusivité imaginative de sa technique dans les 10 berceuses. Le récit, servi par un titre directement explicatif, avance rapidement, reflétant peut-être « l’état de fugue » intériorisé du personnage. Il ne faut pas présumer de l’autobiographie : il se peut qu’il y ait ici un romancier à l’œuvre, capturant quelques moments clés de crise dans une fiction hautement crédible. La fiction pourrait s’avérer comique : elle débute par un constat qui pourrait être le début rassurant d’une série de plaisanteries : « Sa voiture est en dépression nerveuse ».
La plaisanterie est bientôt terminée. « Dispersant du chrome le long de l’autoroute », la voiture ne semble pas seulement le symbole d’un homme « qui s’effondre » et d’un mariage dissous. C’est une autodestruction en action, et le centre narratif s’avère être la capacité de la fille à se retenir.
Bien que Traynor ait une voix d’adolescente farouchement décontractée, elle évite toute tentation de désinvolture. Les moments de connexion entre les trois personnages soulignent leur séparation individuelle : la douleur est différente pour chacun d’eux et, dans le cas du père et de la mère, ses différents modes d’expression révèlent peut-être le gouffre (d’éducation, d’articulation ?) qui a contribué à leur rupture conjugale.
Le cauchemar du père s’intensifie dans la nécessité de franchir « des tunnels et des tours médiévales » lors d’attaques de panique. Ainsi, la visite éducative bien intentionnée devient, pour la fille, avant tout l’expérience du désarroi affectif du père. Elle tourne sa colère vers les « eejits en velours », son langage enregistrant la violence potentielle de la simulation de bataille dans laquelle ils « se battent avec des lances en contreplaqué ». Les commentaires démontrent de manière frappante à quel point une culture des « expériences » touristiques est dénuée de sens et sans effusion de sang – une reconstitution sur carton de ce qui n’a jamais eu lieu.
Tandis que le père maintient une certaine maîtrise de soi et que la fille invoque ses propres stratégies contre la désintégration, en séchant « une paire de fusées éclairantes décentes » dans la presse à pantalons d’un Travelodge, la mère, lors d’un précédent appel téléphonique à son père, est montrée ont atteint un point de désespoir sauvage. L’accusation d’enlèvement semble à première vue excessive, mais pas impossible. Mais le récit qui s’ensuit réfute cette possibilité, et il semble y avoir une certaine vague de rédemption pour la relation père-fille dans ces « messages-capsules temporelles / dans une langue que nous ne partageons pas ». Elle réalise désormais que le travail des deux écrivains qu’il lui impose, Günter Grass et Sylvia Plath, lui sera précieux, et même sans le langage culturel commun, le père en sait au moins assez pour le savoir.
Les trois dernières lignes, cependant, remettent l’accent sur la crudité émotionnelle de la mère. Il semble qu’elle ait perdu la garde de l’enfant. Quoi qu’il en soit, les possibilités de contact à travers les mailles fines du langage s’effacent comme « les soulèvements du soir / avec les beuglements des vaches / tirés de leurs mollets ». Le poème prend une note impuissante et sauvage et se termine là où il le faut, là où il n’y a tout simplement plus de mot à ajouter au narrateur.