Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsJenny Odell, l’artiste et écrivain, apparaît sur mon écran. Elle a 35 ans, de longs cheveux noirs, une frange et de grosses lunettes à monture foncée. Elle est dans sa cuisine à Oakland, en Californie. Elle aime la nature et pendant un certain temps, elle a enseigné l’art et le design à Stanford. Dans son art, elle trouve des objets et des images, souvent sur Internet, et les arrange en de belles formes. Elle aime regarder des choses au hasard et y penser profondément. Il y a quatre ans, elle a publié un livre intitulé Comment ne rien faire, où elle explique qu’internet, en nous servant si utilement, a réussi à devenir notre maître ; le résultat est que nous ne prêtons plus attention à ce qui est vraiment important.Arrêtez toutes ces applications, dit-elle, et commencez à regarder le monde réel, qui a en fait besoin de notre attention. Barak Obama a dit Comment ne rien faire était l’un de ses livres de l’année.Maintenant Odell a écrit un nouveau livre, Gagner du temps, dans lequel elle dit que nos malheurs sont encore plus profonds et plus pernicieux qu’elle ne le pensait. Nous avons un problème pire que l’économie de l’attention, explique-t-elle – notre compréhension du temps lui-même.Il est 22h30 par un matin ensoleillé de Californie pour Odell et 17h30 par une sombre soirée britannique pour moi. C’est le « temps de l’horloge », le type de temps, selon Odell, qui a envahi notre cerveau, par opposition à tous les autres types de temps – l’heure du cadran solaire, l’heure des marées, l’heure représentée par les rythmes circadiens des arbres, des oiseaux, insectes, reptiles et mammifères, y compris nous. Il existe également de nombreux autres types de temps : le temps géologique, le temps saisonnier et, ce qui est urgent, le temps climatique. Il y a des durées de vie et des durées de santé. Il y a du temps qui semble s’être arrêté. Et puis il y a le temps qui s’achève, quand on meurt. Mais c’est l’horloge sur laquelle notre société se concentre, l’horloge qui nous nuit, nous divise, nous vole et nous fait détruire la planète. L’horloge est une question de productivité, d’argent et de croissance économique. Mais l’heure de l’horloge est vraiment un fantasme.
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