Customize this title in french Revue de rodéo – un drame de rite de passage français à plein régime | Films dramatiques

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Ja première fois que nous rencontrons Julia (Julie Ledru), fanatique de moto, elle est temporairement sans roues. Foudroyant sans discernement, en guerre contre tout, c’est comme si elle cherchait à s’arracher au cadre. Et la caméra n’est que légèrement moins agitée qu’elle. Il ne lui faut pas longtemps pour voler une autre moto. Et une fois qu’elle le fait, Julia et la cinématographie prennent un caractère différent. La caméra pousse des ailes et s’envole, la fluidité remplaçant les saccades des scènes précédentes. Et Julia rit de plaisir, les cheveux gonflés de sable et de gaz d’échappement. Pendant un certain temps au moins, avant un point culminant du troisième acte discordant, le protagoniste et le cinéaste se suivent parfaitement.

La séquence sauvage de Julia et la ruse de son voleur l’ont éloignée de sa famille, mais ces traits gagnent le respect réticent d’une équipe de rodéos urbains – des hors-la-loi de l’asphalte qui réalisent des cascades à grande vitesse lors de rencontres illicites. C’est un monde ultra-macho, peuplé de jeunes à la peau fine de Rizla menacés par une femme parmi eux. Julia répond à leur agression avec les poings et la fureur.

Ce premier album en français ambitieux et minutieusement étudié de Lola Quivoron capture de manière passionnante la sous-culture, avec ses pilotes de moto tout-terrain casse-cou qui subsistent grâce à l’adrénaline et à l’essence. L’authenticité du film est renforcée par le fait que la plupart des acteurs, dont le remarquable Ledru, sont des acteurs non professionnels recrutés dans le circuit des rodéos urbains. Mais alors que le monde est évoqué de manière vivante, jusqu’à la dernière tache d’huile et le dernier frottis de goudron, la gestion de l’histoire par Quivoron est moins confiante, culminant dans un souffle essoufflé, Rapide et furieux-style braquage mais abandonné par un morceau maladroit de symbolisme crash-and-burn. Pourtant, même s’il ne fonctionne pas entièrement, le film est aussi intrépide et percutant que son formidable personnage central.

Dans les cinémas et sur Curzon Home Cinema

Source link -57