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R.De retour dans son pays natal, la Roumanie, après une période de vie en Belgique, Stefan trouve un nouveau métier de berger, s’occupant d’un troupeau de moutons à la campagne. Ses rituels quotidiens, ainsi que ses amitiés avec ses collègues bergers, sont capturés avec une vive intimité dans le documentaire impressionniste de Jannes Callens. Transition délicate entre les teintes bleues de l’aube, la lumière dorée du soleil du jour et l’encre de la nuit, la cinématographie picturale fait écho à l’état intermédiaire de Stefan alors qu’il franchit un nouveau seuil de vie.
Du tintement des cloches des moutons au doux bruissement de l’herbe tandis que les hommes guident les animaux à travers des pâturages pittoresques, le paysage sonore de Dor est immersif, voire idyllique. Mais le film laisse aussi place à des vérités dures : s’ouvrant sur Teo, son partenaire de terrain de 17 ans, Stefan parle de son incapacité à se sentir émotionnellement attaché à un lieu. Son séjour à l’étranger a été marqué par des chagrins et une précarité de l’emploi, alors qu’en même temps, il ne se sent pas ancré dans son pays natal. En revanche, bien que beaucoup plus jeune, Teo se révèle étonnamment plus sûr de lui. Il est certain qu’il ne quittera jamais la Roumanie ; il aurait trop le mal du pays.
Dans un métier par nature éphémère, un sentiment de camaraderie s’épanouit également entre les hommes lorsqu’ils discutent jusqu’aux petites heures du matin ou se donnent des tatouages en guise de souvenirs. Ces moments de tendresse semblent effacer le labeur physique du travail agricole, tout en atténuant la solitude sans amarre de Stefan. Entouré de deux gros plans de son visage – l’un éclairé par la lumière de l’aube, l’autre par un feu de camp – Dor suggère non pas tant un voyage de transformation mais plutôt un état de nostalgie perpétuel et suspendu.