Customize this title in french Revue ROSE – Sharon Eyal apporte une chorégraphie passionnante au club | Organiser

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Fnos étoiles, mais il y a une mise en garde. Ce spectacle est génial tant que vous pouvez voir ce qui se passe. On est dans un club sombre, Ben UFO fait le DJ, il y a des basses insistantes, des charlestons tsk-ing, le parquet qui vibre en 4/4. Et dans la foule arrive une chaîne de danseurs, vêtus de bas de corps en dentelle de couleur nude. Sur une piste de danse bondée, seuls ceux qui se trouvent à proximité peuvent se prélasser dans les ondulations exigeantes de leurs corps scintillants. D’autres se pressent, se tendent pour voir, atteignent les téléphones en l’air pour essayer de filmer ce qui se passe (et ceux derrière essaient de regarder l’écran du téléphone à la place), ou grimpent sur les gradins peu profonds sur les côtés de la pièce pour prendre de la hauteur. Il y a une raison pour laquelle les gens dansent sur les podiums dans les clubs, semble-t-il.

Le travail de la chorégraphe israélienne Sharon Eyal a été vu sur de nombreuses scènes britanniques, mais il a toujours semblé qu’il devrait être dans un club, avec son androgynie de future créature, sa répétition hypnotique, ses corps furtifs avec leur sex-appeal étrange et intimidant (Eyal’s co -directeur, Gai Behar, est venu de la scène des clubs de Tel-Aviv). Le festival international de Manchester a pensé de cette façon et a orchestré cette collaboration avec le label Young (anciennement Young Turks).

ROSE.
Changer de rythme avec la musique… ROSE. Photographie : Johan Persson

Supposons donc que vous êtes au bon endroit au bon moment sur la piste de danse. Les danseurs d’Eyal se matérialisent devant vous, ressemblant à un shooting de mode Dazed, rôdant sur la pointe des pieds, nous montrant comment habiter nos corps avec une confiance suprême et une posture exagérée, décalant leurs rythmes en accord subtil avec la musique, affichant une maîtrise musculaire franchement géniale – peut-être le pur plaisir d’une jambe de gymnastique, ou la délicatesse d’un déploiement de bras classique. L’énergie rebondit entre l’interprète et le public, et les clubbers commencent à imiter ce qu’ils voient, et les commentaires en direct et sans entrave sont passionnants d’une manière que vous ne vous asseyez pas dans un théâtre.

Mais si vous ne pouvez pas tout à fait l’attraper, ce ne sont que des fragments à distance, une combustion lente au cours de deux heures jusqu’à ce que la finale parvienne à rassembler toute la pièce dans un éclat joyeux. L’idée est bonne, mais le format a besoin d’accroc, car quand ça marche, c’est formidable.

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