Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
DLa réalisatrice ocumentaire Shamira Raphaëla était à la veille de tourner un film sur quatre adolescents dans le domaine De Peperklip de Rotterdam (ainsi nommé pour sa forme distinctive comme un trombone déplié) lorsqu’un de ses sujets a demandé à abandonner. Voici Sharonio « Shabu » Abisoina, un rappeur néerlandais-surinamais plus grand que nature de 14 ans, qui était dans la niche après avoir accidenté la voiture de sa grand-mère. Plutôt que de le laisser partir, Raphaëla a utilisé cet incident comme tremplin pour une célébration de Shabu tout aussi jubilatoire et irrépressible que lui. Privilégiant largement les contre-plongées pour mieux le contempler avec admiration, Raphaëla le suit tout l’été alors qu’il peine à récolter 1 200 € pour réparer les dégâts avant que sa grand-mère, vue pour la première fois en train de le gronder sur Skype, ne revienne du Suriname. . Après avoir vendu des sucettes glacées aux voisins, il a l’idée de faire payer deux euros par personne pour une fête de quartier, avec des danseurs et des DJ.
Shabu est peut-être joyeux mais il est facilement distrait, tambourinant sans relâche sur toutes les surfaces qu’il peut trouver, bousillant les courses les plus simples (envoyé chercher des rouleaux de papier toilette, il revient avec un steak) ou annonçant : « Je vais être célèbre ! à qui veut l’entendre. Il passe la majeure partie de sa vie à jongler avec sa meilleure amie, Jahnoa, et sa « femme », Stephany, alors qu’il essaie d’équilibrer leurs demandes concurrentes. Sans jamais s’attarder sur le sujet, le film montre ce gamin trop grand, qui rappe être « un petit garçon de Peperklip », apprenant à devenir un adulte.
Quelques brèves et sanglantes allusions à la délinquance du domaine ne peuvent ternir la vitalité et la couleur de l’image. Chaque plan ressemble à un shindig, ce qui rend étrange que la séquence finale de la fête elle-même se sente précipitée. Peut-être que Raphaëla aurait également pu varier un peu plus le tempo, bien qu’une partition bluesy aide parfois à calmer les choses, tout comme les scènes qui regardent derrière l’extérieur clownesque de Shabu. L’ensemble est magique et euphorique, un peu comme si Jacques Demy avait jazzé La Haine.