Customize this title in french Sur mon radar : les moments forts culturels de Frank Tallis | Culture

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FRank Tallis est psychologue clinicien et écrivain de fiction et de non-fiction. Il est né à Stoke Newington, Londres en 1958 et a été formé à la faculté de médecine de l’hôpital St George et à l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences. Sa série de romans policiers psychanalytiques, Les papiers Liebermanna été adapté pour la télévision comme Sang de Vienne, qui peut être visionné sur BBC iPlayer. Son nouveau livre de non-fiction est Secrets mortels : Freud, Vienne et la découverte de l’esprit moderne. Il habite à Londres.

1. Théâtre

Lancer les runes

« ‘Il jette un sort’: Robert Lloyd Parry dans le rôle de l’auteur de l’histoire de fantômes, MR James. Photographie : Compagnie de théâtre Nunkie

Robert Lloyd Parry tourne depuis de nombreuses années des one-man shows dans lesquels il interprète et interprète les histoires surnaturelles de MR James dans des lieux insolites et atmosphériques. Je suis allé le voir récemment au Horse Hospital, derrière la station de métro Russell Square à Londres (un bâtiment étrange dont j’ignorais même l’existence) et j’avais l’impression d’avoir rejoint une société littéraire secrète. Pour ceux qui ont une sensibilité gothique, une soirée intime avec Lloyd Parry saura satisfaire à coup sûr. Les lumières s’éteignent et il jette un sort. Les billets se vendent dès que les fidèles entendent parler d’une « visite » à venir.

2. Réservez

La nouvelle vie de Tom Crewe

Le premier album de Tom Crewe est une pièce d’époque magnifiquement conçue, qui n’est pas du tout poussiéreuse ni amortie par l’artificialité, mais fraîche et pleinement vivante. Le récit se déroule dans le monde de la sexologie victorienne et les personnages sont mémorables et modernes. Écrire sur le sexe est notoirement difficile, mais Crewe semble trouver des moyens originaux et intéressants de relever le défi. Quelques pages seulement après le début du premier chapitre, il nous offre un membre épuisé, possédant un « éclat vert de la Renaissance, comme un Christ mourant ». À un niveau plus profond, le roman aborde des questions sociales substantielles.

3. Arts

Sargent et la mode, Tate Grande-Bretagne

La Carmencita, 1890 de John Singer Sargent et le costume qu’elle présente chez Sargent and Fashion, Tate Britain. Photographie : David Levene/The Guardian

J’ai adoré Ceci. Les portraits de Klimt incluent fréquemment des références directes à la sexualité de ses sujets, mais Sargent est plus subtil : une écharpe qui glisse de l’épaule ou un éclat de dents suffisent. Freud aurait approuvé. Il croyait que l’art atteint son maximum de puissance lorsqu’il évite l’explicite et murmure à l’inconscient. Les robes placées à côté des portraits dans lesquels elles étaient portées rappellent au spectateur que les beautés mondaines de Sargent n’étaient pas des figures oniriques ou fantastiques. Ces créations en tissu renfermaient une réalité charnelle. Quiconque pense que Sargent est anodin devrait y réfléchir à nouveau. Il peignait des animaux.

4. Passe-temps

Français de base, Institution littéraire et scientifique de Highgate

Photographie : Jack Sullivan/Alay

Le mardi matin, j’assiste à ce cours. Nous avons pour professeur Marie-Pierre Pérez, une ancienne comédienne qui s’est produite au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris, et dont les dons théâtraux considérables se déploient désormais en classe. En nous apprenant à utiliser l’expression «Je ne supporte pas», son exemple était «Je ne supporte pas le poids de l’existence» (Je ne supporte pas le poids de l’existence) – tellement français ça m’a fait rire. Passe-moi les Gauloises. Elle fait également une bonne imitation d’Edith Piaf. Le cours est extrêmement amusant – nous sommes tous inutiles et tout le monde peut y participer.

5. Restaurant

L’homme au briquet, Londres N1

« Agréablement surélevé : le Lighterman sur Regent’s Canal à King’s Cross, Londres N1. Photographie : Roberto Herrett/Alay

Je viens d’aller pour la première fois dans ce pub et salle à manger moderne de King’s Cross. J’y suis allé avec mes deux fils (âgés de 42 et 18 ans) et nous avons profité de trois cours à des prix raisonnables, tout en admirant – d’un point de vue agréablement surélevé – l’agitation urbaine et le bourdonnement de Granary Square. Chaque fois que je suis à King’s Cross, je me sens obligé d’expliquer mon émerveillement. Mes fils doivent en avoir assez maintenant. Je me souviens de l’époque où il n’y avait rien à voir à part la délinquance et les travailleuses du sexe. Je n’arrive pas à croire à l’ampleur de la transformation.

6. Albums

Vikington Olafsson: Variations de Goldberg

« Révélateur » : Víkingur Ólafsson. Photographie : Ari Magg

« Écrire sur la musique, c’est comme danser sur l’architecture. » La provenance de cette citation n’a jamais été établie et, de toute façon, je ne suis pas sûr d’être d’accord ; cela dit, je dois avouer que trouver les superlatifs nécessaires pour rendre justice à l’enregistrement des Variations Goldberg de Bach par le pianiste Víkungur Ólafsson est, pour moi, presque impossible. La première fois que j’ai entendu Ólafsson jouer Bach, cela m’a fait peur. Je connaissais bien le morceau – je l’avais même joué moi-même – mais c’était comme si je l’entendais pour la première fois. Idem pour les Variations Goldberg d’Ólafsson. Alors – je me limiterai à un seul mot : révélateur.

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