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TLe ministre des Affaires étrangères, David Cameron, a récemment surpris les observateurs en évoquant la possibilité que le Royaume-Uni reconnaisse un État palestinien avant la fin du processus de paix avec Israël. Les États-Unis ont également déclaré qu’ils pourraient reconnaître un État palestinien après la guerre à Gaza et seraient en train d’élaborer des options politiques allant dans ce sens. Cela semble être une évolution remarquable au milieu du carnage provoqué par l’attaque israélienne sur Gaza. Mais constituent-ils une percée susceptible de conduire à un résultat positif au Moyen-Orient, ou aboutiront-ils à la formalisation de l’occupation israélienne ? Le diable est dans les détails.
L’occupation israélienne de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est (ainsi que du plateau du Golan et du Sinaï) a commencé en 1967 et a été suivie par la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a précisé la voie à suivre. Pendant des décennies, la résolution, soutenue par un principe singulier, a servi de base aux négociations entre Israël et ses voisins arabes. Le principe était simple : une condition préalable à la paix serait qu’Israël se retire des territoires qu’il occupait en 1967. La résolution a été soutenue par les États-Unis, et les résolutions ultérieures ont toutes soutenu la même reconnaissance selon laquelle l’acquisition de territoires par la force militaire est illégitime. dans le monde d’aujourd’hui. C’est un pilier de l’ordre international et il est censé nous distinguer de la politique des grandes puissances d’avant la Seconde Guerre mondiale.
Si la tendance actuelle vers la reconnaissance d’un État palestinien repose sur le même principe, elle serait alors cohérente avec d’autres mesures prises dans cette direction, notamment l’initiative de paix arabe de 2002 – par laquelle une normalisation politique arabe avec Israël serait imminente, mais seulement dans les conditions établies par la résolution 242 du Conseil de sécurité. Tous les membres de la Ligue arabe ont accepté cette initiative, et l’Organisation de la coopération islamique – y compris l’Iran – a également affirmé son soutien à plusieurs reprises. Jusqu’à présent, Israël a rejeté cette initiative. Mais si l’État palestinien que les États-Unis et le Royaume-Uni ont l’intention de reconnaître repose sur ce même cadre, cela pourrait alors constituer une voie à suivre.
Mais il existe une autre alternative, qui semble bien plus probable. Il n’y a eu aucune mention de la résolution 242 par Israël ou les États-Unis depuis de nombreuses années, et le discours que nous voyons promu par le président Biden n’indique aucun soutien à un État palestinien basé sur une définition actuelle de l’État. Ce que Biden semble plutôt suggérer, c’est une sorte de mini-État, semblable aux bantoustans de l’apartheid en Afrique du Sud, ou aux États clients de la Russie dans l’est de l’Ukraine. En d’autres termes, ce n’est pas du tout un État.
La résolution 242, à cet égard, est extrêmement significative, tant par sa présence que par son absence. Premièrement, sans une attention particulière à ce sujet, le monde aurait du mal à condamner d’autres acquisitions de territoires par la guerre, y compris, plus récemment, l’invasion et l’occupation par la Russie des terres ukrainiennes à l’est et en Crimée. En effet, la Russie aurait de meilleurs arguments (même si elle resterait incroyablement faible).
Deuxièmement, si les projets israéliens actuels sur Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est doivent être considérés comme une quelconque orientation, alors un tel mini-État serait pour le moins incontigu sur le plan territorial, et sa durabilité extrêmement douteuse. De plus, si un tel État palestinien était institué, il ne serait pas considéré par les Palestiniens et la région environnante (ainsi que par la communauté internationale) comme un respect des obligations juridiques internationales d’Israël, ni comme une reconnaissance des aspirations palestiniennes à un État. Cela serait plutôt perçu comme une légitimation de l’occupation sous le couvert d’une sorte de structure symbolique de reconnaissance. Si Israël et ses alliés recherchent un soutien dans la région, ils ne peuvent alors pas légitimer l’occupation.
Il existe une voie à suivre, basée sur trois piliers indispensables. Le premier pilier est tout simplement « 242 en 2024 ». La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU doit rester un fondement non seulement pour résoudre la question palestinienne, mais aussi pour maintenir un principe crucial de l’ordre international : le rejet de la force comme moyen de conquérir des territoires. La communauté internationale observe ce que l’Occident préconise en Israël et en Palestine, et le compare à ce que l’Occident préconise en Russie et en Ukraine. Nous ne pouvons pas permettre que l’incohérence soit la règle du jour.
Le deuxième pilier, qui pourrait découler de la réunion du 8 février à Riyad entre les ministres arabes des Affaires étrangères, est une véritable réforme du Conseil national palestinien, l’organe législatif de l’Organisation de libération de la Palestine ; pour le rendre plus responsable, plus démocratique et plus représentatif, afin que les territoires puissent être gérés d’une manière qui convient à leurs citoyens.
Et enfin, il faut reconnaître que l’extrême droite israélienne, représentée dans son gouvernement, doit être rejetée. Nous ne pouvons pas accepter, à Londres, à Washington ou ailleurs, la normalisation de ces forces politiques. Nous ne pouvons pas forcer le peuple israélien à voter d’une manière ou d’une autre, mais nous pouvons et devons veiller à ce que notre propre comportement reflète nos valeurs. Il incombe à l’Occident de marginaliser et d’isoler les forces politiques israéliennes qui, en fin de compte, compromettent la sécurité du peuple israélien ainsi que les intérêts mondiaux dans la région.