Customize this title in french Vous pensez qu’Emmanuel Macron a des problèmes ? Attendre que les Français découvrent la menace existentielle qui pèse sur le camembert | Emma Bedington

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Une nouvelle si grave pour la France Je ne comprends pas très bien comment elle n’a pas provoqué sa propre grève générale : le camembert est menacé d’extinction.

Le Centre français de la recherche scientifique a rapporté que le champignon nécessaire à la fabrication du fromage – Pénicillium camemberti – manquent dangereusement de diversité génétique. En effet, la fabrication industrielle du fromage est devenue dépendante d’une seule souche du virus, plutôt que du champignon vigoureux et multicolore du passé. Jusque dans les années 1950, les camemberts avaient des moisissures grises, vertes et orangées, apparemment (j’ai un peu mal à l’aise en y pensant), mais l’industrie agroalimentaire voulait du camembert blanc et velouté. Si je comprends bien, les champignons albinos sélectionnés ne sont pas capables de se reproduire avec d’autres souches. Désormais, les mutations signifient que le champignon perd également la capacité de se reproduire de manière asexuée, mettant ainsi en danger toute cette entreprise puante.

Il n’y a pas que le camembert ; le roquefort fait face à une menace équivalente. Un fromage similaire, le bleu de termignon, contient un champignon suffisamment proche qui pourrait aider à revigorer le roquefort, mais aucune solution n’est en vue pour le camembert, l’exportation la plus précieuse de Normandie.

Pourquoi Paris ne brûle-t-il pas ? Je m’en fiche, vraiment – ​​je déteste le camembert, je l’ai toujours fait et je danserai volontiers sur sa tombe (en EPI complet) – mais la nouvelle est tombée durement sur mon mari normand. Le camembert y est une religion : ses grands-parents le mangeaient au petit-déjeuner, trempé dans leur café du matin ; le claquos (son petit surnom) règne sur chaque repas de famille. Exilé des vraies choses ici au Royaume-Uni, il pique sombrement les camemberts des supermarchés, jugeant sa maturité et son odeur et trouvant invariablement qu’il laisse à désirer. Face à cette nouvelle, il a parcouru toute l’échelle de Kübler-Ross, du déni – « C’est fake news, le camembert ne peut pas mourir » – à la dépression : « C’est la fin du monde ». Il n’est pas encore accepté, mais s’interroge profondément sur le but de sa vie : « Ma nouvelle mission devrait-elle être de sauver le camembert ? il m’a envoyé un message cette semaine.

Si mon mari ne le fait pas, je pense qu’Emmanuel Macron, qui continue d’être aussi populaire qu’un Babybel sur un plateau de fromages normand, devrait le faire. Il pourrait faire pire que de consacrer 1 milliard d’euros et un institut au nom prétentieux à ce problème ; c’est une meilleure décision – et sûrement plus populaire – que de courtiser les électeurs d’extrême droite et de défendre Gérard Depardieu.

Cet article a été modifié le 5 février 2024. Une version antérieure indiquait que pour fabriquer du camembert, il fallait des bactéries plutôt que des champignons.

Emma Beddington est chroniqueuse au Guardian

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