Customize this title in french »Absurde »: le parti de droite français critique l’ancien patron de Frontex qui a rejoint l’extrême droite

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Avant de rejoindre officiellement le Rassemblement national (RN), l’ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri était en contact avec le parti de droite Les Républicains (LR) « depuis plusieurs mois », selon un proche de la délégation à l’UE. Le Parlement l’a dit.

Lisez l’histoire originale en français ici.

Le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen, qui fait partie du groupe Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, vient de remporter une victoire politique majeure.

Dimanche 18 février, elle a annoncé que l’ancien directeur exécutif de l’agence européenne des frontières Frontex, le Français Fabrice Leggeri, serait le troisième membre de sa liste pour les élections européennes de juin.

Mais le RN n’était pas seul dans la course pour s’assurer Leggeri et son expertise sur les questions migratoires, puisqu’il était également en « contact » avec Les Républicains (LR), membre du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen.

Il est notamment en contact avec le chef de la délégation du parti à Bruxelles, François-Xavier Bellamy, « depuis plusieurs mois », a confirmé à Euractiv France un proche de la délégation.

La nouvelle du choix de Leggeri pour le RN est donc une pilule difficile à avaler pour les hauts LR.

Un « choix absurde » ?

Fondée en 2004, Frontex aide les pays de l’UE à gérer les frontières extérieures du bloc et à lutter contre la criminalité transfrontalière.

Leggeri a dirigé l’agence européenne pendant sept ans, de 2015 à 2022, date à laquelle il a démissionné.

S’il affirme avoir été déçu par la politique d’immigration de l’UE, ses détracteurs affirment qu’il a été expulsé en raison de prétendues mauvaises gestions et de pratiques illégales.

Agé de 55 ans, diplômé de l’ENA, école d’élite fréquentée par le président français Emmanuel Macron et de nombreux autres hauts responsables français, était en pourparlers avec la délégation LR « jusqu’à ces derniers jours », a indiqué une source proche de la délégation LR. au Parlement européen l’a confirmé à Euractiv France.

LR a depuis fustigé le choix de Leggeri de rejoindre le RN. La source l’a qualifié d’« absurde », estimant que « le RN n’a jamais cessé d’attaquer Frontex lorsqu’il en était le directeur exécutif ».

Lundi 19 février, Bardella a réitéré une déclaration de sa campagne électorale européenne de 2019, affirmant que Frontex agissait comme une « hôtesse pour les migrants ».

Cependant, Leggeri n’a visiblement pas été découragé par les critiques – il en a fait écho lui-même lorsqu’il a annoncé samedi sa candidature au RN, affirmant que « la Commission européenne a fait de Frontex une super-ONG pour les migrants ».

Répondant aux critiques de LR, le président de la délégation RN au Parlement européen, l’eurodéputé Jean-Paul Garraud, a qualifié le parti d’« absurde et ridicule ».

« Ils [the LR] faire semblant de ne pas savoir que M. Leggeri a été « viré » de Frontex précisément parce qu’il faisait son vrai travail, qui est de garder les frontières et non de diriger une agence d’accueil des migrants… » Garraud, ancien membre de l’UMP, le prédécesseur de LR. , a déclaré à Euractiv France.

Au final, les propos de LR ne sont que désillusion, poursuit-il, ajoutant : « Il faut qu’ils trouvent quelque chose à dire. »

Un revirement pour Le Pen ?

Quoi qu’il en soit, l’arrivée de Leggeri au RN marque un « revirement de Marine Le Pen » et de son parti, a déclaré à Euractiv France le chef de file de LR à l’Assemblée nationale Olivier Marleix.

«Jusqu’à présent, Mme Le Pen disait que les frontières ne pouvaient être qu’une affaire des États membres, et certainement pas de l’Europe. Maintenant, Mme Le Pen nous dit qu’ils doivent aussi relever de la responsabilité de l’Europe», a-t-il déclaré, fustigeant l’incohérence du RN sur la question.

« Je crois en un principe simple : celui de la double frontière », a rétorqué lundi Bardella depuis la ville française de Menton, où il s’est rendu avec Leggeri lors du premier voyage de sa candidature.

Le choix de Menton lui-même peut être considéré comme un camouflet supplémentaire envers LR, car c’est le siège politique du président LR Eric Ciotti.

La migration reste une « prérogative nationale » pour laquelle « Frontex doit être une force de soutien », a poursuivi Bardella tout en plaidant en faveur d’une augmentation des ressources de l’agence européenne, bien que son parti ait voté contre une telle mesure lors d’un vote au Parlement européen en 2018.

La décision de Leggeri de rejoindre le RN plutôt que LR peut également être liée au fait que le RN obtient de bien meilleurs résultats dans les sondages, avec 30% contre seulement 7 à 8% pour LR.

Avec un tel résultat, LR risque de passer sous le seuil des 5% nécessaire pour envoyer des députés au Parlement européen.

« Leggeri veut être sûr d’être élu, ce qui n’est pas le cas de LR », estime un stratège du RN cité par Politique.

[Edited by Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec Euractiv



Source link -57