Customize this title in frenchAlerte, alerte : les systèmes d’alerte précoce ont sauvé des milliers de vies alors que les conditions météorologiques extrêmes s’installent

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Au cours du siècle dernier, le nombre de décès dus à des événements météorologiques, climatiques et liés à l’eau extrêmes a considérablement diminué.

Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les événements météorologiques, climatiques et liés à l’eau extrêmes ont causé 11 778 catastrophes signalées entre 1970 et 2021.

Ces catastrophes ont tué plus de 2 millions de personnes et causé 4 300 milliards de dollars (4 000 milliards d’euros) de pertes économiques.

Mais, au cours de ces 51 années, quelque chose a changé. Un rapport de l’OMM publié il y a deux ans a révélé qu’au début de la période, il y avait chaque année plus de 50 000 décès dans le monde liés à des catastrophes.

Ce chiffre était tombé à moins de 20 000 dans les années 2010. Et les derniers chiffres de l’OMM, publiés lundi 22 mai, montrent qu’il y a eu 22 608 décès liés aux catastrophes en 2020 et 2021 combinés.

Selon l’OMM, l’amélioration des systèmes d’alerte précoce et la gestion coordonnée des catastrophes ont considérablement réduit le nombre de victimes humaines au cours du dernier demi-siècle.

Que sont les systèmes d’alerte précoce et à quoi servent-ils ?

Dans leur forme la plus élémentaire, les systèmes d’alerte précoce alertent les personnes proches d’une catastrophe potentielle sur ce qui pourrait ou est sur le point de se produire et comment cela pourrait les affecter.

À un niveau plus profond, ce sont des systèmes intégrés de surveillance des risques, prévision et prédiction et l’évaluation des risques de catastrophe ainsi que les activités de communication et de préparation. Des systèmes comme celui-ci donnent aux communautés, aux gouvernements et aux entreprises – essentiellement tout le monde – le temps d’agir et de réduire les risques avant qu’une catastrophe ne se produise.

Il y a quatre parties à un efficace système d’alerte précoce. La première consiste à collecter autant de données que possible sur les risques potentiels. Ceci est ensuite utilisé pour surveiller, prévoir et prédire si cela est susceptible de se produire et quelles en seront les conséquences.

Les informations sur l’impact et la probabilité sont communiquées par une source officielle de manière opportune, précise et efficace avec des avertissements exploitables. Cela peut inclure des choses comme des messages texte basés sur la localisation qui avertissent les gens des tempêtes imminentes, des inondations, des incendies de forêt ou d’autres événements météorologiques extrêmes.

La dernière partie exige que tout le monde, des gouvernements aux citoyens individuels, soit prêt à répondre aux avertissements qu’ils reçoivent.

Veiller à ce que ces éléments fonctionnent ensemble, dans tous les secteurs de manière coordonnée, peut faire la différence entre la vie et la mort.

Le chef de l’OMM, Petteri Taalas, donne l’exemple récent de Cyclone Moka. Il a causé des ravages généralisés au Myanmar et au Bangladesh, touchant certaines des communautés les plus pauvres.

« Dans le passé, le Myanmar et le Bangladesh ont fait des dizaines voire des centaines de milliers de morts », explique-t-il.

« Grâce aux alertes précoces et à la gestion des catastrophes, ces taux de mortalité catastrophiques appartiennent désormais heureusement au passé. Les alertes précoces sauvent des vies.

Pourquoi les systèmes d’alerte précoce doivent-ils être améliorés ?

La fréquence de événements météorologiques extrêmes a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années.

Mais seulement la moitié de tous les pays ont mis en place des systèmes d’alerte précoce avec une couverture particulièrement faible dans les petits États insulaires en développement (PEID), les pays les moins avancés (PMA) et en Afrique. Cela signifie qu’une personne sur trois sur la planète n’est pas couverte par un système adéquat.

Les PEID et les PMA ont également subi des coûts économiques disproportionnellement élevés par rapport à la taille de leurs économies. Certaines catastrophes ont causé des pertes économiques dans les PEID qui représentaient plus de 100 % de leur PIB.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé une initiative à la COP27 l’année dernière pour s’assurer que chaque personne sur Terre est protégée par des systèmes d’alerte précoce d’ici 2027.

Le Congrès météorologique mondial s’ouvre aujourd’hui (22 mai) où experts, gouvernements et hauts représentants de l’ONU se réuniront pour discuter d’une série de questions. L’une de leurs principales priorités est d’accélérer et d’intensifier l’initiative visant à fournir des systèmes d’alerte précoce à tous sur Terre.

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