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La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock avait pour objectif de faire progresser le traité de paix entre les deux nations, qui est au point mort en raison d’une méfiance mutuelle.
L’Allemagne avait pour objectif de faire avancer les discussions sur un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en accueillant mercredi les ministres des Affaires étrangères des deux pays à Berlin.
Dans une villa gouvernementale isolée, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a accueilli l’Arménien Ararat Mirzoyan et l’Azerbaïdjanais Jeyhun Bayramov pour ce qui était prévu comme deux jours de négociations.
Les dernières discussions font suite à une rencontre le 17 février entre le chancelier allemand OIaf Scholz, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité. Scholz a souligné la volonté de l’Allemagne de contribuer à la conclusion des pourparlers de paix, aux côtés de celle du président du Conseil européen Charles Michel.
« Nous pensons que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont désormais l’opportunité de parvenir à une paix durable après des années de conflit douloureux », a déclaré Baerbock, qui s’est rendu dans les deux pays en novembre, avant une réunion tripartite.
« Ce que nous constatons aujourd’hui, ce sont des mesures courageuses de la part des deux pays pour laisser le passé derrière eux et œuvrer en faveur d’une paix durable pour leur peuple. »
Arménie et Azerbaïdjan ont une longue histoire de conflits fonciers. Les derniers affrontements à leur frontière ont entraîné la mort d’au moins quatre soldats arméniens à la mi-février.
L’Azerbaïdjan a mené une campagne militaire éclair l’année dernière pour récupérer la région du Karabakh, que les séparatistes arméniens dirigeaient depuis trois décennies.
La région, connue internationalement sous le nom de Haut-Karabakh, et de vastes étendues du territoire environnant sont passées sous le contrôle total des forces de souche arménienne soutenues par l’Arménie à la fin d’une guerre séparatiste en 1994.
L’Azerbaïdjan a récupéré une partie du Karabakh et la plupart des territoires environnants au cours d’une guerre de six semaines en 2020 qui s’est terminée par une trêve négociée par la Russie. En décembre 2022, l’Azerbaïdjan a commencé à bloquer la route reliant la région à l’Arménie, provoquant des pénuries de nourriture et de carburant.
Il a ensuite lancé un blitz en septembre 2023 qui a mis en déroute les forces séparatistes en une journée et les a forcées à déposer les armes. Plus de 100 000 Arméniens de souche ont fui la région, la laissant presque déserte.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont engagés à travailler à la signature d’un traité de paix, mais aucun progrès visible n’a été réalisé et les tensions ont continué de monter en flèche dans un contexte de méfiance mutuelle.
« Le dialogue direct comme celui d’aujourd’hui et de demain est le meilleur moyen de réaliser de nouveaux progrès », a déclaré Baerbock.