Customize this title in frenchCertificateur mondial : des « erreurs de point décimal » à l’origine des écarts liés aux biocarburants en Italie et à Malte

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L’organisme de certification mondial ISCC a révisé à la baisse les quantités extrêmement élevées d’huiles de cuisson usagées qui auraient été collectées en Italie et à Malte pour la production de biocarburants en 2022, affirmant que les chiffres initiaux étaient le résultat d’erreurs comptables dans les données soumises.

Selon les données publiées le mois dernier par la DG ENER, la direction de la Commission européenne chargée de la politique énergétique, quelque 604 040 tonnes d’huiles utilisées pour frire les aliments ont été collectées en Italie en 2022, dont 520 000 tonnes rien qu’à Malte.

Les chiffres originaux de la collecte auraient placé l’Italie et Malte parmi les trois principaux fournisseurs d’huiles de cuisson usagées (UCO) au monde, éveillant des soupçons quant à l’authenticité des matières premières.

L’UCO peut être raffiné pour produire des biocarburants de deuxième génération, une alternative plus verte aux combustibles fossiles. Ces biocarburants sont de plus en plus recherchés en Europe pour décarboner le secteur des transports dépendant du pétrole, alors que l’UE s’efforce d’atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle.

Selon les règles de l’UE, les biocarburants issus de sources de déchets peuvent également être comptabilisés deux fois dans les objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables dans les transports, ce qui rend cette matière première très précieuse.

Les chiffres rapportés pour 2022 pour l’Italie et Malte dépassaient de loin les taux moyens de collecte des HMU d’environ deux litres par habitant. Les données indiquent qu’environ 13 litres d’UCO par habitant étaient certifiés comme provenant d’Italie en 2022, tandis qu’à Malte, ce chiffre atteignait le chiffre stupéfiant de 1 100 litres par habitant.

Dans un article d’opinion publié sur Euractiv, James Cogan, conseiller politique de la société de biocarburants Ethanol Europe, a déclaré que les données suggéraient que d’énormes quantités de matériaux tels que l’huile de palme vierge étaient « faussement certifiées » comme UCO.

Cependant, selon un communiqué de l’ISCC publié lundi 15 janvier, les chiffres, basés sur les soumissions à l’ISCC dans le cadre des exigences de déclaration annuelle de l’UE, étaient erronés.

« Malheureusement, des erreurs de virgule décimale ont été identifiées dans les soumissions des utilisateurs du système à Malte et en Italie », peut-on lire dans le communiqué.

« Contrairement aux 520 000 tonnes déclarées pour Malte, le chiffre corrigé est de 520 tonnes. Le chiffre corrigé pour l’Italie est de 50 200 tonnes (au lieu de 604 040 tonnes).

Dans certains cas, les quantités totales de déchets et de résidus collectés ont été déclarées exclusivement comme HMU.

« L’ISCC est en train de travailler avec les organismes de certification pour clarifier les incohérences et ajuster les chiffres en conséquence », a déclaré un porte-parole à Euractiv.

Attestation

Pour prévenir la fraude, les producteurs de biocarburants doivent obtenir une certification du secteur privé schémas approuvé par la Commission européenne ou les États membres de l’UE.

À ce jour, 15 systèmes de certification volontaires et nationaux sont reconnus par la Commission. L’ISCC est le plus grand organisme de certification de ce type en Europe.

Les organismes de certification sont chargés de garantir que les biocarburants applicables sur le marché de l’UE sont conformes aux critères de durabilité pertinents de l’UE. Cela implique notamment de prouver que les matières premières ne proviennent pas de terres à haute teneur en carbone qui ont été converties pour la production de matières premières, telles que des forêts ou des zones humides.

Les organismes de certification sont également habilités à effectuer des audits de vérification auprès des entreprises de biocarburants pour garantir le respect des règles de l’UE et vérifier l’authenticité des matières premières.

Cependant, les critiques ont accusé les systèmes volontaires d’être trop faibles pour lutter efficacement contre la fraude et ont plaidé en faveur de mesures de certification plus strictes.

L’année dernière, la Commission européenne a lancé une enquête sur les biocarburants entrant dans l’Union européenne en provenance de Chine et du Royaume-Uni, suite à des soupçons selon lesquels les producteurs indonésiens utilisent ces pays pour contourner les droits de douane.

Il est en outre allégué que l’huile de palme vierge, qui est restreinte dans l’UE pour des raisons de durabilité, est frauduleusement présentée comme UCO.

Pour apaiser les inquiétudes, l’UE a mis en avant le «Base de données de l’Union sur les biocarburants», qui suivrait les biocarburants tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Cependant, la base de données n’est pas encore pleinement opérationnelle.

« Conférence mondiale sur la durabilité »

Les questions entourant l’avenir de la certification des biocarburants seront discutées lors du Conférence mondiale sur la durabilité de l’ISCC à Bruxelles le 22 février. Lors de cette réunion annuelle, des responsables gouvernementaux, des régulateurs, des sociétés de biocarburants et des experts en certification se réunissent pour discuter des évolutions politiques et des défis.

La réunion, qui a lieu à un moment où l’on examine de plus près les systèmes de certification, examinera des sujets tels que le déploiement de la base de données de l’Union, la croissance attendue de la demande de biocarburants provoquée par les mandats en matière de carburants verts des secteurs de l’aviation et du maritime, et les nouveaux règles de diligence raisonnable.

De hauts responsables de la Commission européenne prendront la parole lors de l’événement, notamment Werner Bosmans, de la direction générale de l’environnement, et Bernd Kuepker, de la direction générale de l’énergie.

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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