Customize this title in frenchChristine Lagarde de la BCE reste ferme : aucune baisse de taux à l’horizon

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Ceux qui s’attendaient à un virage accommodant de la part de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, à la suite des commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, un jour plus tôt, auraient trouvé sa dernière conférence de presse contrastant fortement.

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La présidente de la BCE a adopté une position plutôt belliciste lors de sa dernière conférence de presse, s’écartant des signaux de la Fed et s’opposant aux attentes du marché en matière de baisse des taux d’intérêt.

La Banque centrale européenne a maintenu ses taux d’intérêt directeurs inchangés lors de sa dernière réunion de l’année, témoignant d’un engagement ferme en faveur d’une approche dépendante des données et d’une surveillance attentive des indicateurs économiques, visant un retour opportun à l’objectif d’inflation de 2 %.

Francfort a également annoncé son intention de lancer la vente de titres d’obligations d’État acquis dans le cadre du Programme d’achat d’urgence en cas de pandémie (PEPP) à partir du second semestre 2024, à raison de 7,5 milliards d’euros par mois.

Lors de sa conférence de presse, Lagarde a souligné que les augmentations passées des taux d’intérêt ont exercé une influence considérable sur l’économie.

Cependant, alors que les commentaires de Powell ont ouvert la porte à d’éventuelles baisses de taux, Lagarde a fermement distancé la BCE de telles considérations, maintenant le cap visant à ramener l’inflation au seuil souhaité de 2 %.

Les derniers projets économiques de la BCE ont révélé que l’inflation globale devrait s’établir en moyenne à 5,4 % en 2023, 2,7 % en 2024, 2,1 % en 2025 et 1,9 % en 2026. Par rapport aux prévisions précédentes de septembre, des révisions à la baisse ont été apportées pour 2023 et 2024. .

Un message pour les marchés

« Nous ne devons absolument pas baisser la garde », a affirmé Lagarde, dissipant ainsi toute spéculation sur un assouplissement imminent de la politique monétaire de la BCE.

Bien que les acteurs du marché parient sur d’éventuelles baisses de taux reflétant l’orientation de la Fed, Lagarde a précisé que les décisions politiques de la BCE dépendent des données et ne sont pas influencées par les prix du marché ou par des pressions temporelles.

Au milieu des inquiétudes concernant un ralentissement économique potentiel et ses ramifications, les remarques de Lagarde traduisent une position moins préoccupée, soulignant la robustesse du marché du travail, avec un chômage qui se maintient à de faibles niveaux, et l’espoir que la hausse des revenus réels, soutenue par le recul de la crise énergétique et la réduction des mesures budgétaires, mesures – soutiendront la reprise économique.

« Les banques de la zone euro ont démontré leur résilience », a salué Lagarde, citant l’amélioration des ratios de fonds propres et de la rentabilité au cours de l’année écoulée.

Les dernières projections des services de la BCE sont prudemment optimistes, indiquant une légère hausse de la croissance économique de 0,6 % en 2023 à 0,8 % pour 2024, puis à 1,5 % pour 2025 et 2026.

…et un message pour Bruxelles

Lagarde a souligné la nécessité pour les pays de la zone euro de revenir sur les mesures de soutien budgétaire mises en œuvre pendant la crise énergétique. À mesure que les prix de l’énergie se stabilisent, ces mesures, en particulier le soutien budgétaire discrétionnaire destiné à compenser les prix élevés de l’énergie, « deviennent de moins en moins justifiées et justifiables ».

En outre, Lagarde a évoqué la nécessité pour les pays de la zone euro d’adopter des politiques budgétaires qui renforcent la productivité et atténuent la dette publique élevée. Elle a également délivré un message précis aux décideurs politiques européens à Bruxelles, soulignant l’urgence de surmonter les procrastination et les retards techniques dans les réformes vitales impératives pour la solidité économique et la compétitivité de la zone euro.

« Il est crucial de parvenir rapidement à un accord sur la réforme du cadre de gouvernance économique de l’UE », a déclaré le président de la BCE, soulignant l’importance d’une action décisive en faveur des réformes budgétaires et structurelles.

Réaction du marché aux commentaires de Lagarde

Sur le marché des changes, l’euro s’est apprécié, atteignant 1,10 contre dollar suite aux propos de Lagarde.

A l’inverse, les actions européennes ont connu un repli, l’Euro STOXX 50 perdant 0,9% et l’indice DAX allemand reculant de 1,1%.

Les principaux indices boursiers italiens et français ont connu des revers moindres, et l’IBEX 35 espagnol a freiné sa hausse.

Malgré le message clair de la BCE, les marchés monétaires tablent toujours sur une baisse des taux de 155 points de base par la BCE en 2024, ce qui se traduirait par six baisses de 25 points de base chacune.

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Cette déconnexion ouvre la voie à l’anticipation et à la spéculation, laissant les observateurs s’interroger entre la fermeté de la BCE et les prévisions des marchés, qui refléteront en fin de compte la réalité économique.

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