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Les autorités grecques ont été accusées de ne pas avoir secouru des centaines de réfugiés et de migrants à bord d’un navire qui a coulé près de la ville côtière de Pylos, provoquant l’une des plus grandes tragédies de la mer Méditerranée.
Les rapports suggèrent que jusqu’à 750 personnes ont été entassées sur le bateau de pêche qui a chaviré tôt mercredi dans des eaux profondes à environ 80 km (50 miles) au large de la péninsule sud du Péloponnèse.
Au moins 78 corps ont été retrouvés et 104 personnes secourues. Des centaines sont toujours portées disparues.
Les garde-côtes grecs ont été alertés de la présence du navire vers 10h00 (08h00 GMT) mardi. Il a chaviré plus tard dans la soirée.
Ce qui s’est passé exactement dans les heures qui ont suivi reste incertain.
Alarm Phone, une ligne d’assistance téléphonique auto-organisée pour les réfugiés en détresse en mer Méditerranée, a déclaré que le bateau avait signalé avoir des problèmes, mais les autorités grecques ont déclaré qu’il avait refusé à plusieurs reprises les offres d’aide.
Voici une chronologie des événements survenus mardi, selon les déclarations publiées par Alarm Phone et les autorités grecques :
9h53 (07h53 GMT): La militante Nawal Soufi, basée en Italie, alerte Alarm Phone d’un grand bateau en détresse transportant 750 personnes. Au cours des heures suivantes, Soufi envoie des informations supplémentaires, notamment la position GPS du navire. Elle dit que les autorités italiennes, grecques et maltaises ont été alertées. Les garde-côtes grecs disent avoir été informés de la présence du bateau mardi en fin de matinée.
14h17 (12h17 GMT): Alarm Phone reçoit le premier appel du bateau. Ses passagers se disent en détresse et « ne peuvent pas passer la nuit ». L’appel est interrompu avant que les coordonnées GPS puissent être confirmées.
16h13 (14h13 GMT): Après plusieurs tentatives infructueuses de communication avec le bateau, Alarm Phone reçoit les coordonnées.
16h53 (14h53 GMT): L’organisation alerte les autorités grecques par e-mail ainsi que d’autres acteurs, dont l’agence frontalière de l’UE, Frontex et l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en Grèce.
17h20 (15h20 GMT): Les passagers appellent Alarm Phone en disant que le bateau ne bouge pas et le capitaine s’est enfui sur un plus petit bateau. Ils ajoutent qu’ils ont besoin de nourriture et d’eau.
18h30 (16h30 GMT): Les garde-côtes grecs ont déclaré avoir observé le bateau par hélicoptère et qu’il « naviguait sur un cap régulier ».
Plus tard, les responsables grecs de la recherche et du sauvetage ont déclaré avoir contacté quelqu’un sur le bateau par téléphone satellite qui a répété à plusieurs reprises que les passagers avaient besoin de nourriture et d’eau mais souhaitaient continuer vers l’Italie.
Des photos aériennes du navire prises par les garde-côtes grecs quelques heures avant le déroulement de la tragédie montrent un navire bourré de monde sur ses ponts exposés. Certains avaient les mains tendues.
Les responsables grecs disent qu’ils étaient confrontés à un dilemme sur ce qu’il fallait faire avec un navire qui avait refusé à plusieurs reprises les offres d’assistance car ils craignaient que le moindre changement puisse déséquilibrer le bateau.
20h05 (18h05 GMT): Alarm Phone est informé par les passagers qu’ils ont reçu de l’eau du navire marchand Lucky Sailor et qu’ils ont été en contact avec la police. Alarm Phone remarque également qu’un deuxième navire marchand, le Faithful Warrior, se trouve à proximité du bateau.
00h46 mercredi (22h46 GMT): Alarm Phone signale son dernier contact avec le bateau en détresse. Tout ce qu’il entend, c’est : « Bonjour, mon ami. … Le vaisseau que vous envoyez est … » L’appel est coupé.
Les garde-côtes grecs ont déclaré que les navires marchands ont livré des fournitures et observé le navire jusqu’au matin, lorsque l’utilisateur du téléphone satellite signale un problème avec le moteur.
Environ 40 minutes plus tard, selon le communiqué des garde-côtes, le navire a commencé à se balancer violemment et a coulé.
Les garde-côtes grecs ont déclaré que le moteur du bateau avait cessé de fonctionner peu avant 1h du matin mercredi (23h00 GMT mardi) et que le navire avait ensuite chaviré, coulant en 10 à 15 minutes environ.
Qui dit quoi?
Les experts des garde-côtes pensent que le bateau a peut-être manqué de carburant ou rencontré des problèmes de moteur et que le mouvement des passagers l’a fait gîter et chavirer.
Ils suggèrent que le bateau aurait pu chavirer plus tôt s’ils avaient tenté d’intervenir.
Mais l’ancien Premier ministre grec de gauche Alexis Tsipras a déclaré que les passagers avaient « appelé à l’aide ».
« Quel genre de protocole n’appelle pas au sauvetage… d’un bateau surchargé sur le point de couler ? » Il a demandé.
Soufi dit dans une reconstruction publiée sur Facebook que les garde-côtes grecs remorquaient le navire avant qu’il ne chavire.
Selon des messages entre Soufi et les passagers, les garde-côtes grecs ont attaché une corde au bateau de pêche.
Le parlementaire grec Kriton Arsenis, qui s’est entretenu avec des rescapés à Kalamata, confirme le récit et accuse les garde-côtes d’avoir tenté de déplacer le bateau dans les eaux italiennes.
Les autorités grecques n’ont mentionné aucune tentative de remorquage du bateau dans leurs déclarations après le naufrage.