Customize this title in frenchColombiens et Péruviens ont déposé deux fois plus de demandes, d’une année sur l’autre

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Une analyse publiée par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (EUAA) suggère que les autorités d’asile de l’UE+ subissent une pression croissante en raison du nombre de demandes d’asile qu’elles reçoivent. En mai 2023, quelque 87 000 demandes ont été déposées, en hausse d’un quart par rapport à un an auparavant, portées par l’augmentation des flux de demandeurs d’asile : Syriens, Afghans et Turcs cherchant protection en Allemagne, Vénézuéliens et Colombiens demandeurs d’asile en Espagne, et Ivoiriens. et les Guinéens déposant des demandes en Italie.

En mai 2023, certains 87 000 demandes d’asile ont été déposées dans l’UE+, en hausse de 16% par rapport au mois précédent, et de près d’un quart (24%). En effet, depuis août 2022, il y a eu une augmentation importante des demandes de protection internationale dans l’UE+, alimentée par les conflits, les bouleversements politiques et sociaux, les difficultés économiques et l’insécurité alimentaire. Les demandes ont atteint ou dépassé 100 000, ce qui rappelle la crise des réfugiés de 2015-2016. Cependant, ce niveau élevé de demandes d’asile sous-estime le nombre total de personnes arrivant avec des besoins de protection, car 4 millions de personnes supplémentaires déplacées depuis l’Ukraine bénéficient également d’une protection temporaire.

Demandes croissantes en Espagne et en Allemagne

En mai 2023, Syriens (12 000) et Afghans (8 100) ont continué à déposer le plus de demandes d’asile, les Syriens déposant beaucoup plus de demandes qu’en mai 2022 (+48 %) mais les Afghans en déposant moins (-8 %). Turcs (5 400) ont également déposé de nombreuses demandes en mai 2023, en hausse de près des deux tiers par rapport à mai 2022. Chacune de ces trois nationalités a déposé plus de la moitié de toutes les demandes en Allemagne.

Vénézuéliens et Colombienset dans une moindre mesure, Péruviens, déposent tous beaucoup plus de demandes d’asile, et chacune de ces trois nationalités peut entrer dans l’espace Schengen sans visa, même sur des vols en provenance de son pays d’origine. En mai 2023, ils ont déposé chacun 7 100, 6 900 et 2 500 demandes, toutes en légère baisse par rapport aux pics récents, mais en forte augmentation par rapport à il y a un an en mai 2022 (+45 %, +90 % et +109 %, respectivement). La grande majorité de ces demandes étaient, et continuer à être, logé en Espagne (plus de 90 % des candidatures vénézuéliennes, et près de 90 % des colombiens en mai 2023). Pratiquement toutes étaient des demandes déposées pour la première fois, ce qui suggère parfois que les candidats étaient nouvellement arrivés dans l’UE+.

Au cours des cinq premiers mois de 2023, Ivoirienset Guinéens de plus en plus de demandes d’asile dans l’UE+. En mai 2023, les ressortissants ivoiriens ont déposé un peu plus de 1 800 demandes d’asile, en hausse de 155 % par rapport au même mois en 2022, et le plus en près d’une décennie. Comme c’est le cas depuis de nombreuses années, la plupart des Ivoiriens continuent de déposer des demandes en France mais la récente augmentation des demandes a surtout eu lieu en Italieprobablement associée à une augmentation des détections en Méditerranée centrale.

Le taux de reconnaissance reste stable

Au cours de la dernière année, le taux de reconnaissance a fluctué autour de 40 % et conformément à la constance, en mai 2023, le taux de reconnaissance est resté stable à 41 %. Les taux de reconnaissance de la plupart des principales nationalités diffèrent énormément les uns des autres, mais ont tendance à rester assez stables dans le temps. Cependant, le taux de reconnaissance des Syriens a augmenté (bien que lentement) passant de moins de 90 % à la mi-2021 à 95 % ou plus en 2023, et un plus grand nombre de ces décisions accordent une protection subsidiaire (plutôt que le statut de réfugié) ; tandis que le taux de reconnaissance des Ukrainiens est passé d’environ 14 % en février 2022 à 93 % en avril 2022, presque toutes les décisions accordant la protection subsidiaire (plutôt que le statut de réfugié).

Pression continue sur les autorités nationales

Fin mai 2023, quelque 667 000 affaires étaient en attente d’une décision en première instance, ce qui représente une augmentation de 32 % par rapport à mai 2022 et, nonobstant le mois précédent, est plus qu’à tout autre moment depuis le début de 2017, lorsque les pays de l’UE+ étaient encore en train de traiter dossiers déposés pendant la crise des réfugiés de 2015-2016. Les Syriens et les Afghans comptaient de loin le plus grand nombre d’affaires pendantes (respectivement 86 000 et 70 000), de plus en plus pour les Syriens (+37 % par rapport à mai 2022) mais plus ou moins stables pour les Afghans. Cependant, les affaires pendantes ont plus que doublé au cours de la dernière année pour les Colombiens et les Péruviens (principalement en Espagne), les Turcs et les Iraniens (principalement en Allemagne) et les Égyptiens (principalement en Italie).

Source link -57