Customize this title in frenchComment boire à Bruxelles comme un pro (comme en professionnel, pas comme en alcoolique) – POLITICO

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Exprimé par l’intelligence artificielle.

Cet article fait partie du dossier spécial du guide de Bruxelles.

Il est impossible de dire ce qui coule le plus librement dans le quartier européen de Bruxelles : la pluie ou l’alcool.

Mais une seule de ces substances a fait ses preuves pour faire fonctionner la capitale européenne – et c’est pourquoi si vous apprenez à boire comme un pro, l’établissement de relations qui est essentiel pour réussir une carrière à Bruxelles devrait prendre soin d’eux-mêmes.

Les Britanniques sont partis, tout comme l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui appréciait un verre. Il y a donc probablement moins de bulles dans la bulle bruxelloise qu’il n’y en avait autrefois, surtout après les ravages causés par le COVID dans les bars et les pubs.

En 2023, l’ère du déjeuner liquide est révolue et les points d’eau classiques comme le Old Hack et le Coolock près de Schuman, En Stoemelings à la place de Londres, O’Farrell’s sur la place du Luxembourg et Monk à Sainte-Catherine ont disparu depuis longtemps.

Pire encore, l’UE bons vivants sont une race en déclin. Même s’il existe des exceptions, comme la chef du Parlement Roberta Metsola et son penchant pour le bon vin français, la génération actuelle de hauts responsables politiques européens, comme Ursula von der Leyen – qui vit littéralement dans son bureau – est plus sobre et les députés européens d’aujourd’hui semblent moins susceptibles de le savoir. leur chouffe de leur bolleke.

Mais n’ayez crainte : l’alcool qui coule dans les veines de la ville joue toujours un rôle majeur. Les torrents d’alcool animent les réceptions abrutissantes des ambassadeurs, détendent les sherpas épuisés après les sommets européens et jouent probablement un rôle plus important dans l’élaboration de la législation européenne que les institutions n’oseraient l’admettre.

Vous commencerez votre carrière de buveur d’eurocrate devant le Parlement européen dans les grottes à éclater les tympans du Quartier Léopold ou au Ginette Bar de la Place du Luxembourg. Un jeudi après le travail, stagiaires et assistants parlementaires bavardent et partagent leurs rêves de carrière pendant une journée allez-y, dans une sorte de programme Erasmus débauché connu simplement sous le nom de « Plux ».

Mais au-delà de l’horizon d’un stage de 5 mois, vous vous lasserez rapidement de Plux et vous vous tournerez vers quelque chose d’un peu plus civilisé.

Si le jeudi est pour Plux, le mercredi est pour la Place de Londres. Les responsables tchèques se retrouvent au Public House 12, tandis que les ONG et les progressistes du Parlement prennent un verre. trente-trois au Café Cirque. Si vous êtes à Bruxelles depuis au moins quatre ans ou si votre salaire est gonflé, vous vous retrouverez probablement en train de flâner au marché du chi-chi Place du Châtelain un mercredi, en train de déguster du prosecco et des huîtres parmi des fonctionnaires de carrière de l’UE et des assortiments de fruits de mer. bobos.

Pour revenir à la réalité, bien qu’étrange, dirigez-vous vers le rond-point Schuman, probablement le principal lieu de consommation du quartier européen. C’est ici que l’on trouve des journalistes en train de discuter avec leurs sources et des fonctionnaires en train de siroter un verre de vin au déjeuner.

L’ancien commissaire Phil Hogan a été aperçu en train de siroter un Kilkenny au Kitty O’Shea’s, un pub irlandais populaire avec un contrepillage malheureux en face du Berlaymont, et au Wild Geese. Un défilé de pubs miteux est également proposé, allant du Hairy Canary au James Joyce en passant par le Funky Monkey (dont je peux témoigner du manque de sécurité de mauvaise qualité, après m’être fait voler mon sac là-bas).

Si vous apprenez à boire comme un pro, l’établissement de relations essentielles à une carrière réussie à Bruxelles devrait se faire d’eux-mêmes | Kenzo Tribouillard/AFP via Getty Images

Ces lieux sont bien loin du tintement de verre de premier ordre qui s’établit entre les lobbyistes et leurs proies dans les hôtels chics tels que le Stanhope, le Renaissance, le Steigenberger Wiltcher’s ou le toit du Sofitel.

Le point fort du quartier européen, cependant, est Le Coin du Diable, rue Stevin, un rare lieu de convivialité et de charme belge de bon voisinage qui constitue une oasis dans cette zone supranationale sans âme. Vous apercevrez des diplomates polonais, autrichiens et néerlandais, ainsi que des responsables et des journalistes britanniques (ou ce qu’il en reste), ainsi que des lobbyistes divertissant les hauts fonctionnaires des cabinets des commissaires. Le sympathique clients Roger et Serge sont aussi pointilleux qu’on pourrait l’espérer en matière de sous-bocks.

Une option rivale après le travail est bien sûr la Place Jourdan, où le bar à vins 13 Degrés est populaire auprès des diplomates, et vous apercevrez des membres de la Commission en train de prendre un verre d’adieu à Grand Central. Si vous n’avez vraiment pas de chance, vous tomberez sur Charles Michel ou des chefs d’État de l’UE qui achètent frites à la Maison Antoine après un sommet nocturne, ou sur la Grand Place. Ils ne passent que pour la séance photo, contrairement aux vrais connaisseurs de la scène comme nous.

Le monde de la boisson en Europe n’est pas fédéral : les différentes nationalités ont leurs lieux de prédilection. Les Italiens se rassemblent au Piolalibri ou au Spuntino pour les aperols du jeudi soir, tandis que les Espagnols se retrouvent au bar asturien Cabraliego. les weekends. Le bar à vins Pepete & Ronron à Châtelain est un bastion français, tandis que les Allemands peuvent être localisés à Beer Mania, les Grecs comme Kosmos sur Jourdan et la clientèle britannique et irlandaise se presse au De Valera’s à Flagey pour faire du sport et du karaoké.

Mais toutes ces discussions sur la bière me donnent soif et il est déjà 14h38. Je pars au pub – un que je n’ai pas mentionné !

Mariona Espín Onieva a contribué au reportage.



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