Customize this title in frenchConseil de compétitivité : ce que la France défend

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La France défendra l’extension des interdictions de destruction de produits textiles et des objectifs sectoriels sur les matières premières critiques lors d’une réunion des ministres de la concurrence de l’UE lundi 22 mai.

EURACTIV comprend qu’un compromis a été trouvé sur le textile avant le conseil sur l’interdiction de la destruction des invendus. Ceci malgré les réserves, notamment de la Suède.

La France soutiendra l’interdiction et demandera son extension à d’autres produits, notamment les biens électriques et électroniques.

Pour la Commission européenne, ne pas introduire d’interdiction fausserait le marché unique en raison des législations nationales existantes dans certains pays, dont la France.

L’idée d’un « passeport produit numérique » avec « étiquetage carbone » pour la traçabilité est donc vue d’un bon œil par la France afin d’informer les consommateurs, se donner les moyens de surveiller le marché et développer l’économie circulaire.

La France salue également le fait que des travaux soient déjà en cours sur l’énergie, les matières premières critiques et les semi-conducteurs, avec une approche « par objectif de production ». Par ailleurs, le cabinet du ministre français de l’Industrie a déclaré à EURACTIV que « cette approche est la bonne pour tous les secteurs de l’Agenda de Versailles défini en mars 2022, y compris la santé ».

Objectifs sectoriels sur les matières premières critiques

Les ministres discuteront également de la loi sur les matières premières critiques (CRMA) présentée par la Commission européenne le 16 mars.

La Commission souhaite développer un cadre réglementaire adéquat pour assurer une autonomie partielle de l’UE dans la chaîne de valeur des matières premières critiques indispensables à la transition énergétique et écologique : 10% en extraction, 40% en raffinage et 15% en recyclage d’ici 2030 .

Mais la France veut aller plus loin, arguant que les objectifs « doivent être déclinés par matière première » et pas seulement pris dans leur ensemble. Cela « permettra de tenir compte avec précision du potentiel européen, qui n’est pas le même, qu’il s’agisse de lithium ou de cobalt par exemple », a expliqué une source du ministère français de l’Economie.

Le cas échéant, ces objectifs pourraient être relevés, notamment au regard de l’extraction ou de la non-dépendance vis-à-vis d’un pays tiers, ajoute la source.

Comment financer ?

De plus, le conseil sera également l’occasion de discuter du financement. La question de la création d’un fonds européen de souveraineté « sera posée », a-t-on indiqué à EURACTIV.

La création d’un tel fonds est soutenue, entre autres, par la France, l’Allemagne et le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton.

Cela « permettra de mutualiser les ressources financières, précisément pour éviter de porter atteinte au marché unique européen », a plaidé le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, dans un entretien à EURACTIV en février.

Pour le moment, « aucune proposition n’a été faite ». Il est également « beaucoup trop tôt » pour discuter des moyens de financement du fonds, a déclaré le ministère français de l’Economie à EURACTIV, interrogé sur la possibilité d’un prêt commun.

De manière générale, la France « est assez désireuse au niveau européen de voir un peu plus de clarté sur les besoins d’investissement qui seront nécessaires et la mobilisation des fonds européens existants », conclut le ministère, tandis que la France a annoncé le 10 mai le lancement d’un fonds privé au niveau national avec 2 milliards d’euros.

Inclure le nucléaire dans le Net-Zero Industry Act

Les discussions sur le règlement européen sur l’industrie verte (Net-Zero Industry Act – NZIA) sont susceptibles d’être plus insaisissables.

Présentée le 17 mars, la NZIA vise à fournir un cadre réglementaire et financier pour faciliter le développement d’une industrie européenne plus autonome.

Mais la France souhaite que le texte soit plus précis. Elle n’en est encore qu’au stade d’une « première proposition qui pose des principes mais demande à être précisée », notamment sur les technologies qu’elle couvre, indique le ministère français de l’Economie.

Mais la France demande la clarté. Le texte n’en est encore qu’au stade d’une « première proposition qui pose des principes mais demande à être précisée »notamment sur les technologies qu’il couvre, avance le cabinet du ministre.

Le nucléaire est bien couvert, mais seulement partiellement : seul le nouveau nucléaire, comme les petits réacteurs modulaires ou le nucléaire de 4e génération (sels fondus, etc.), est concerné, sans pouvoir accéder aux mêmes avantages que les autres technologies évoquées dans le texte, comme l’énergie solaire ou éolienne.

La Commission européenne est venue vendredi 19 mai avec un non-papier pour mieux expliquer les avantages de la NZIA pour chaque technologie, devant le Conseil.

La France souhaite donc que les discussions aboutissent, à terme, à l’établissement d’une catégorie unique pour toutes les technologies de décarbonation incluant « l’ensemble de l’énergie nucléaire », c’est-à-dire les technologies existantes et futures, selon le ministère de l’Economie.

C’est une position que l’Élysée a défendue fin mars, en amont d’un sommet européen à Bruxelles.

Cependant, la France « soutient l’initiative » et son « esprit général, qui est tout à fait conforme au projet de loi français sur l’industrie verte », indique le cabinet du ministre de l’Industrie.

[Edited by Benjamin Fox]

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57