Customize this title in frenchDans quelle mesure l’Allemagne dépend-elle de l’énergie provenant de l’étranger ?

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réseau électrique

L’Allemagne a exporté une quantité particulièrement importante d’électricité ces derniers mois.

(Photo: dpa)

Düsseldorf Ces derniers mois, l’Allemagne a importé plus d’électricité que d’habitude de l’étranger. Selon les chiffres de l’Agence fédérale des réseaux, le résultat net en juin était d’environ quatre térawattheures, ce qui correspond à environ onze pour cent de la consommation d’électricité allemande. En mai, il était d’environ 3,5 térawattheures, soit environ 9 % de la consommation.

Le fait que l’Allemagne doive importer de l’énergie pendant les mois d’été n’est pas inhabituel, mais les quantités le sont. L’été dernier, par exemple, l’Allemagne n’a pas importé d’électricité nette, ce qui signifie qu’elle n’a pas importé plus d’énergie qu’elle n’en a exportée. À l’été 2021, les importations ont culminé à seulement 1,19 térawattheure en juillet, soit environ 3 % de la consommation.

Les nouveaux chiffres ont fait sensation. Alors a écrit sur Vice-faction syndicale Jens Spahn sur Twitter: « Prix de l’électricité cher, localisation sous pression, plus de dépendances, plus d’émissions de CO2 que nécessaire. C’est le bilan énergétique du feu tricolore. Merci pour rien! »

On craint sans cesse que l’Allemagne doive désormais acheter plus d’énergie nucléaire à la France et ne soit plus en mesure de s’approvisionner de manière indépendante et fiable. Car mi-avril, l’Allemagne est enfin sortie du nucléaire et a finalement fermé ses trois dernières centrales.

Avec la Suisse et le Danemark, la France était l’un des plus gros exportateurs nets d’électricité vers l’Allemagne en juin. Une dépendance vis-à-vis des approvisionnements du pays voisin serait problématique. Les réacteurs nucléaires français, par exemple, pourraient devoir couper leur production de plus en plus fréquemment en été en raison des températures élevées et des pénuries d’eau.

>> Lire aussi : « La fin d’une technologie majeure en Allemagne »: Ce sont les conséquences de la politique énergétique particulière

Cependant, les experts du secteur soulignent que la situation est complexe. Une porte-parole du gestionnaire de réseau de transport Amprion, qui est responsable de la stabilité du réseau électrique, a expliqué que les importations ne signifient pas que suffisamment d’électricité ne peut pas être produite en Allemagne pour les besoins nationaux. Cependant, il pourrait être plus rentable d’importer de l’électricité produite à moindre coût que dans le pays.

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Le réseau électrique est explicitement conçu pour fonctionner en Europe. « Cela signifie que toutes les ressources sont partagées et que le système dans son ensemble devient plus résilient », a déclaré la porte-parole.

Plus d’énergie bon marché disponible depuis l’étranger

Le marché européen de l’électricité est organisé de telle manière que seules les centrales électriques disponibles les moins chères fournissent l’électricité actuellement nécessaire. Les énergies renouvelables ont des coûts de production particulièrement faibles. Si celles-ci ne suffisent pas à elles seules à couvrir les besoins en électricité de l’Allemagne, des centrales supplémentaires doivent être mises en service. Ensuite, l’Allemagne peut soit accélérer les centrales électriques au charbon et au gaz, soit importer de l’électricité moins chère de l’étranger.

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Le fait que l’Allemagne importe maintenant autant d’électricité signifie seulement que d’autres pays peuvent fournir de grandes quantités d’énergie moins chère. Théoriquement, cela peut aussi être dû au fait que la part des énergies renouvelables dans les autres pays européens a augmenté. En juin, par exemple, l’Allemagne a importé de grandes quantités d’électricité du Danemark, des Pays-Bas et de Norvège.

Les données du groupe de réflexion Agora Energiewende montrent qu’en mai, seulement 35 % de l’électricité exportée par d’autres pays vers l’Allemagne provenait de l’énergie nucléaire et 47 % des énergies renouvelables. En juin, c’était aussi 35 % de nucléaire et 43 % d’énergies renouvelables. Le reste se répartissait principalement entre les centrales au charbon et au gaz.

En principe, une part croissante des besoins en électricité de ce pays est également couverte par les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Leur part était de 46% de la consommation brute l’an dernier. Selon les plans du gouvernement fédéral, il devrait être d’au moins 80 % d’ici 2030.

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Si une quantité particulièrement importante d’électricité est disponible à partir d’énergies renouvelables, le prix peut en conséquence chuter considérablement. C’était comme ça le week-end dernier. En raison de la combinaison d’une offre d’électricité verte particulièrement forte et d’une faible demande, le prix de l’électricité en bourse a même été négatif pendant quelques heures et est tombé à son point le plus bas possible de moins 500 euros par mégawattheure.

>> Lire à ce sujet : Prix ​​de l’électricité au plus bas : pourquoi les consommateurs ont pu gagner de l’argent le week-end

En d’autres termes, si vous consommaient un mégawattheure, vous en receviez théoriquement 500 euros. Ces incitations visent à prévenir la suralimentation et à soulager les réseaux électriques.

Fournir une forte proportion d’énergies renouvelables les jours où le soleil ne brille pas et le vent ne souffle pas est problématique. Afin de continuer à avoir une production électrique sûre malgré la fin de l’énergie nucléaire et l’arrêt prévu du charbon d’ici 2030, des centrales électriques au gaz supplémentaires d’une puissance d’au moins 25 gigawatts devraient probablement être connectées au réseau en Allemagne. Cela correspond à environ 50 grands blocs de centrales électriques.

Le ministère fédéral de l’Économie travaille actuellement à huis clos sur une stratégie de centrale électrique et est en pourparlers avec la Commission européenne. Les premiers appels d’offres pour les centrales électriques au gaz pourraient avoir lieu d’ici la fin de l’année.

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