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Paris (AFP)- Des troubles ont éclaté en France pour la deuxième nuit consécutive alors que les forces de sécurité se sont déployées par milliers pour empêcher des manifestations plus violentes contre la mort par balle d’un adolescent par la police.
Environ 2 000 policiers anti-émeute ont été appelés dans la banlieue parisienne, après qu’un jeune de 17 ans a reçu une balle dans la poitrine à bout portant mardi matin.
La mort a déclenché des affrontements et des incendies criminels dans plusieurs banlieues parisiennes dans la nuit de mardi, avec 31 personnes arrêtées et 24 policiers blessés.
Dans la nuit de mercredi, des poubelles ont été incendiées et un feu d’artifice a été tiré dans la banlieue ouest de Nanterre, où a eu lieu la fusillade, ainsi que dans d’autres communes de la région des Hauts-de-Seine à l’ouest de Paris, et dans l’est. ville de Dijon.
Dans l’Essonne, au sud de la capitale, un groupe de personnes a mis le feu à un bus après avoir fait descendre tous les passagers, a annoncé la police.
Dans la ville méridionale de Toulouse, plusieurs voitures ont été incendiées et la police et les pompiers ont été bombardés de projectiles alors qu’une épaisse fumée noire s’élevait haut dans le ciel, a indiqué une source policière.
Environ 16 personnes ont été arrêtées à travers le pays, a annoncé la police peu après minuit.
Des célébrités, dont le footballeur vedette Kylian Mbappe, ont exprimé leur indignation et leur chagrin face à la mort de l’adolescent, tandis que le gouvernement a émis de rares critiques à l’encontre des forces de sécurité dans le but de calmer les esprits.
« Un adolescent a été tué. C’est inexplicable et impardonnable », a déclaré le président Emmanuel Macron lors d’une visite officielle à Marseille, dans le sud de la France.
« Rien ne peut justifier la mort d’un jeune. »
La victime, nommée Nahel M. de Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris, a été interpellée par deux policiers pour avoir enfreint le code de la route alors qu’elle conduisait une Mercedes jaune mardi matin.
La police a d’abord signalé qu’un policier avait tiré sur l’adolescent parce qu’il conduisait sa voiture vers lui, mais cette version des faits a été contredite par une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et authentifiée par l’AFP.
Les images montrent les deux policiers debout à côté de la voiture à l’arrêt, l’un d’eux pointant une arme sur le conducteur.
Une voix se fait entendre disant « Vous allez recevoir une balle dans la tête ».
Le policier semble alors tirer alors que la voiture démarre brusquement.
La Première ministre Elisabeth Borne a déclaré au Parlement que l’opération « n’était manifestement pas conforme aux règles d’engagement de la police ».
« Révolte pour mon fils »
L’incident a relancé le débat en France sur les tactiques policières au milieu des critiques de longue date des groupes de défense des droits concernant le traitement des personnes dans les banlieues à faible revenu, en particulier les minorités ethniques.
L’année dernière, 13 personnes ont été tuées en France après avoir refusé de s’arrêter pour des contrôles routiers de la police, avec un changement de loi en 2017 qui a donné plus de pouvoirs aux agents pour utiliser leurs armes maintenant sous contrôle.
Mais la fusillade fait également suite à une série de décès dans les rangs des policiers en service qui ont suscité une large sympathie du public.
Les inquiétudes concernant la criminalité violente en France augmentent également.
Parmi les politiciens de gauche, la cheffe du parti des Verts, Marine Tondelier, a déclaré que « ce que je vois sur cette vidéo, c’est l’exécution par la police d’un gamin de 17 ans, en France, en 2023, en plein jour ».
Mais de nombreux politiciens de droite n’ont pas tardé à défendre la réputation des forces de police, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen affirmant que l’officier en question avait droit à la « présomption d’innocence ».
Tous les gouvernements français sont hantés par la perspective d’une répétition des émeutes de 2005 déclenchées par la mort de deux garçons noirs lors d’une poursuite policière. Ces manifestations ont entraîné l’incendie d’environ 10 000 voitures et l’arrestation de 6 000 personnes.
« Il y a potentiellement tous les ingrédients d’une autre explosion », a déclaré à l’AFP un conseiller du gouvernement sous couvert d’anonymat.
« Ça fait mal à la France »
La victime, Nahel, était un chauffeur-livreur qui avait abandonné l’école secondaire.
Il « n’était pas un délinquant », a déclaré mercredi à l’AFP une femme de 55 ans qui dit le connaître près de chez lui.
« Pourquoi le policier a-t-il tiré alors que sa vie n’était pas en danger ? dit Juliette, qui a demandé que son nom complet ne soit pas utilisé.
La mère de Nahel a posté une vidéo sur TikTok appelant à une marche hommage jeudi pour son fils, son enfant unique.
Les célébrités ont également exprimé leur dégoût et leur indignation.
« J’ai mal pour ma France », a tweeté Mbappe, capitaine de l’équipe de France masculine de football et joueur vedette du Paris Saint-Germain.
L’acteur Omar Sy, célèbre pour son rôle dans le film « Les intouchables » et l’émission télévisée « Lupin », a écrit sur Twitter : « J’espère qu’une justice digne de ce nom honorera la mémoire de cet enfant. »
L’avocat de Nahel M., Yassine Bouzrou, a déclaré qu’il déposerait également une plainte supplémentaire pour faux témoignage concernant l’allégation selon laquelle Nahel aurait tenté de les écraser.
Il y avait deux passagers dans la voiture. L’un s’est enfui et l’autre, également adolescent, a été brièvement détenu.
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© 2023 AFP