Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
C’est une déclaration qui suscite beaucoup d’attention et de critiques : lundi soir, à l’issue d’une conférence sur l’aide à l’Ukraine à Paris, le président Emmanuel Macron a commenté l’éventuel déploiement de troupes terrestres françaises. Lors de la réunion de plus de 20 chefs d’État et de gouvernement, aucun accord n’a été trouvé sur l’utilisation de troupes terrestres, mais rien ne peut être exclu dans le déroulement futur de la guerre, affirme Macron et réaffirme : « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour empêcher Si la Russie a déclenché cette guerre, elle ne pourra pas gagner. » En même temps, il fait savoir : « Nous ne voulons pas entrer en guerre contre le peuple russe ».
Chaque pays peut décider de manière indépendante et souveraine du déploiement de troupes terrestres, explique Macron. Dans le Ukraine c’est bien reçu, Mykhailo Podoljak, conseiller présidentiel Selon lui, les propos de Macron témoignent d’une prise de conscience des « risques qui menacent l’Europe du fait d’une Russie militariste et agressive ».
Également le ministre de la Défense de Lituanie, Arvydas Anusauskas, n’exclut pas la possibilité que le pays envoie des soldats en Ukraine. Cependant, Anusauskas souligne en même temps : cela ne serait qu’une option à des fins de formation, et non de participation à des opérations de combat. Un conseiller du président Gitanas Nauseda déclare à propos d’une éventuelle mission de formation en Ukraine : « Nous parlons de cette possibilité et le faisons ouvertement. Il existe de nombreuses nuances sur ce qui pourrait arriver et dans quelles conditions. »
Cependant, l’idée de Macron ne suscite aucune sympathie dans plusieurs autres pays européens. Pologne, République tchèque et Hongrie annoncer au lendemain de la conférence de Paris : nous n’enverrons pas de troupes terrestres en Ukraine. Hors de Grande Bretagne vient le même message. Et comme on pouvait s’y attendre, les déclarations de Macron n’ont pas non plus suscité d’enthousiasme en Russie. Si l’option évoquée par Macron se réalise, il faudra parler de l’inévitabilité d’un conflit avec l’OTAN, dit-il Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Également États-Unis rejeter l’envoi de soldats en Ukraine. « Le président (Joe) Biden a clairement indiqué que les États-Unis n’enverraient pas de troupes combattre en Ukraine », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson. Les diplomates français ont déclaré plus tard que la proposition de Macron visait à stimuler le débat. Il n’existe aucun projet concret pour de telles opérations.
En Allemagne, Macron suscite des réactions différentes – mais personne ici non plus ne pense que le déploiement de troupes terrestres est une bonne idée. Par dessus tout Chancelier Olaf Scholz (SPD). Selon lui, lors de la conférence, il y a eu un accord « sur le fait qu’il n’y aura pas de troupes terrestres, ni de soldats sur le sol ukrainien qui y seront envoyés par les Etats européens ou par les Etats de l’OTAN ».
« Je ne connais personne qui souhaite sérieusement cela, pas même en Ukraine »
L’un des premiers hommes politiques allemands à réagir à Macron le lendemain Le chef du Parti Vert, Omid Nouripour. Pour lui, le déploiement de troupes terrestres occidentales en Ukraine est tout simplement hors de question. « Ce n’est pas du tout un problème », déclare Nouripour à ntv. « J’ai connu un Macron maussade qui voulait simplement dire : je ne veux rien exclure. »
Agnieszka Brugger, chef adjointe du Parti Vert au Bundestag, Selon Deutschlandfunk, le président américain Biden, le Bundestag et plusieurs membres du gouvernement fédéral ont clairement indiqué « que l’envoi de troupes au sol et l’intervention directe ne sont pas sujets à débat ici et marquent une ligne rouge ».
Michael Roth, homme politique étranger du SPD décrit le recours aux troupes terrestres comme un « débat fantôme ». Sur Platform X, il écrit : « Je ne connais personne qui souhaite sérieusement cela, pas même en Ukraine. Ils ont avant tout besoin de munitions, de défense aérienne, de drones et d’armes à longue portée. » Les collègues du parti de Roth ont exprimé des opinions similaires. « Nous assumons la responsabilité de veiller à ce que la guerre ne s’étende pas », dit-il. Lars Klingbeil, président du SPD l’agence de presse allemande.
« Ce n’est pas bon pour le débat allemand »
Marie-Agnès Strack-Zimmermann, politicienne de la défense du FDP déclare le groupe de médias Funke à propos de la déclaration de Macron : « L’Allemagne n’est certainement pas obligée de partager cette évaluation ». Mais ce qui frappe, c’est que Macron est le moteur, la Chancelière le frein.
Il y a aussi des critiques à l’encontre de Macron au sein de l’Union. Du point de vue de Serap Güler, homme politique de la défense de la CDU Le président français a « dépassé les limites » avec sa déclaration. Sur X, le député du Bundestag explique : « Ce n’est pas bon pour le débat allemand. Au lieu d’évoquer l’idée de troupes terrestres, il aurait fallu se concentrer entièrement sur les munitions et autres systèmes d’armes. »
L’ancien homme politique de gauche Fabio De Masimaintenant Premier candidat du parti Wagenknecht BSW aux élections européennes, critique encore plus clairement les déclarations de Macron. Sur X, De Masi partage : « Une escalade aussi folle pourrait conduire à une guerre nucléaire. » Sahra Wagenknecht lui-même parle de « folie dangereuse » et déclare : « Tous les fusibles de l’Élysée ont apparemment sauté. »