Customize this title in frenchDe Semenya à Thomas : cinq sportifs qui ont changé les règles du genre

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Paris (AFP)- La décision prise jeudi par World Athletics d’interdire les athlètes transgenres hommes-femmes de la compétition féminine est susceptible d’avoir un effet plus large sur le sport mondial.

AFP Sport revient sur cinq sportives qui se sont jusqu’alors retrouvées au cœur du débat sur le genre.

Caster Semenya : hyperandrogénie

Double championne olympique et triple championne du monde du 800 m, la Sud-Africaine Caster Semenya soulève toutes sortes de questions sur son hyperandrogénie, responsable d’un taux élevé de testostérone.

Après une victoire controversée aux championnats du monde de 2009 alors qu’elle n’avait que 18 ans, l’IAAF – comme on appelait auparavant World Athletics – a introduit des règles deux ans plus tard, pour la première fois, permettant aux athlètes hyperandrogènes de concourir à condition qu’ils affichent des niveaux d’androgènes. inférieurs à ceux enregistrés pour les hommes.

Mais en 2018, l’IAAF a rendu obligatoire pour les athlètes, via des traitements médicamenteux, d’abaisser leur taux de testostérone à moins de 5 nanomoles par litre de sang pendant six mois afin de participer à des épreuves internationales du 400 m au mile.

La décision a été mal accueillie en Afrique du Sud où elle a été interprétée comme un moyen de « ralentir » Semenya qui a contesté en vain la décision devant le tribunal et n’a pas pu défendre son titre du 800 m aux championnats du monde de Doha 2019.

Elle n’a pas fait la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo au 200 m et n’a pas réussi à atteindre la finale du 5000 m aux championnats du monde à Eugene.

Laurel Hubbard : pionnière olympique

En août 2021, à Tokyo, l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, alors âgée de 43 ans, est entrée dans l’histoire en devenant la première femme ouvertement transgenre à participer à une épreuve olympique.

Hubbard a satisfait aux critères de qualification pour les Jeux olympiques, qui exigeaient que son niveau de testostérone soit maintenu en dessous de 10 nmol par litre pendant au moins 12 mois.

En dépit de répondre aux exigences, la participation de Hubbard a été largement critiquée.

La néo-zélandaise Laurel Hubbard est devenue la première femme ouvertement transgenre à participer à un événement olympique à Tokyo © Mohd RASFAN / AFP

Par la suite, le CIO a renoncé fin 2021 à établir des lignes directrices uniformes pour les critères de participation des athlètes intersexes et transgenres, laissant le soin aux fédérations internationales distinctes.

Emily Bridges : roues en mouvement

La cycliste transgenre Emily Bridges, qui avait déjà concouru au niveau élite sous le nom de Zach Bridges, a été initialement autorisée à participer aux championnats nationaux britanniques de l’Omnium l’année dernière, après avoir satisfait aux critères établis par la fédération nationale de cyclisme.

Cependant, Bridges, maintenant âgée de 22 ans, a été forcée de se retirer parce qu’elle n’était pas éligible selon les règles de l’Union cycliste internationale (UCI).

Une semaine plus tard, British Cycling a décidé de suspendre ses règles concernant la participation des athlètes transgenres et non binaires aux compétitions. En novembre, la politique était « toujours à l’étude ».

Lia Thomas : faire des vagues

En février 2022, USA Swimming a décidé de réviser ses règles, limitant les niveaux de testostérone à moins de 5 nmol/l pendant une période d’au moins 36 mois pour tout athlète transgenre souhaitant concourir au niveau élite.

Le changement a été motivé par la controverse entourant la performance de la nageuse Lia Thomas au championnat universitaire. Né de sexe masculin et ayant commencé la transition en 2019, Thomas a été jugé par ses détracteurs comme étant physiologiquement avantagé.

Lia Thomas sur le podium lors des championnats de natation féminins de la Ivy League 2022
Lia Thomas sur le podium lors des championnats de natation féminins de la Ivy League 2022 © Kathryn Riley / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD/AFP

À peine un mois plus tard, la nageuse de l’Université de Pennsylvanie remporte la finale féminine du 500 verges nage libre. C’est une victoire historique, rendue possible par le refus de la NCAA, qui régit le sport universitaire, de ne pas appliquer les nouvelles règles de la fédération américaine.

En juin 2022, la FINA, la fédération internationale de natation, a annoncé vouloir créer une catégorie ouverte pour les athlètes transgenres. Mais il a limité l’entrée dans ses catégories féminines aux nageuses qui « sont devenues des femmes avant la puberté ».

Hannah Mouncey : règles australiennes

Hannah Mouncey était une joueuse de handball masculin de haut niveau, remportant 22 sélections pour l’Australie. Mouncey a commencé sa transition en 2015 et s’est tournée vers le football australien féminin.

En 2017, cependant, Mouncey a été interdit par la Ligue australienne de football (AFL) de participer au repêchage de l’AFLW.

La fédération a alors admis que Mouncey, aujourd’hui âgé de 33 ans, « a pris part à un processus qui contribuera… à l’élaboration de politiques et de procédures à l’égard des personnes transgenres ».

Mouncey a joué une saison en 2018 avant de revenir au handball, puis de représenter l’équipe féminine d’Australie.

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