Customize this title in frenchDerrière la position de la France contre la réglementation des modèles d’IA puissants

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Ces dernières semaines, la France s’est imposée comme un obstacle dans les négociations sur la première loi globale sur l’IA au monde, en adoptant une position sans compromis en rejetant les règles contraignantes pour les modèles les plus puissants.

La loi sur l’IA est une proposition législative historique visant à réglementer l’intelligence artificielle selon une approche basée sur les risques. Depuis le lancement public de ChatGPT l’année dernière, basé sur le GPT-4 d’OpenAI, les décideurs politiques de l’UE se demandent comment réglementer ces puissants modèles « de base ».

Cependant, avec le soutien de l’Allemagne et de l’Italie, la France s’est opposée à toute obligation contraignante pour les fournisseurs de modèles de fondations, risquant de mettre en péril l’ensemble de la réglementation sur l’IA puisque cette position n’est pas acceptable pour le Parlement européen.

Les trois plus grands pays européens militent en faveur d’une « autorégulation obligatoire », notamment sous la forme de codes de conduite. Des start-ups de premier plan en IA comme la française Mistral AI et l’allemande Aleph Alpha partagent cette position.

« L’émergence d’acteurs européens, dont Mistral AI en France, a changé la perspective », a déclaré à Euractiv Agata Hidalgo, responsable des affaires européennes chez France Digitale, expliquant que l’objectif principal du gouvernement français est devenu « de réguler les modèles de fondations sans limiter leurs activités ». [French] capacités d’innovation.

La position française a changé

La France milite depuis toujours pour la mise en œuvre de systèmes d’IA fiables, illustrés par le collectif Confiance.ai, financés par des fonds publics. Cependant, au cours de l’été, la position de la France a évolué vers une approche plus libérale.

Arthur Mensch, fondateur et PDG de Mistral AI, a notamment déclaré publiquement au président français Emmanuel Macron sur la scène principale du plus grand événement technologique français, VivaTech, que « la réglementation actuelle, [the AI Act]au Parlement européen présente un risque important d’entraver l’innovation », lui demandant ce qu’il fera pour y remédier.

Quelques semaines plus tard, des dizaines de PDG de poids lourds de l’industrie européenne comme Airbus, Siemens et Mistral AI ont signé une lettre tirant la sonnette d’alarme contre l’approche du Parlement européen en matière de réglementation des modèles de fondations.

Conflits d’intérêts présumés

D’après nos informations, Cédric O, qui a travaillé de mars 2019 à mai 2022 en tant que secrétaire d’État au numérique, a été l’un des principaux moteurs de la lettre et de la position actuelle de la France sur les modèles de fondation.

En tant qu’agent public, O a plaidé favorablement à une réglementation numérique européenne forte et, dans le contexte de la présidence tournante de la France au Conseil de l’UE, a négocié la loi sur les services numériques et la loi sur les marchés numériques, deux réglementations historiques des grandes technologies.

O a été au centre de polémique publiqueses détracteurs lui reprochant d’avoir favorisé la régulation lorsqu’il était secrétaire d’Etat mais d’être devenu un farouche opposant depuis qu’il a rejoint Mistral AI en tant que conseiller co-fondateur et lobbyiste en chef.

Dans un public réponse Concernant les plaintes contre lui, O déplore que les attaques personnelles soient la « déliquescence du débat public » et affirme qu’il n’a pas changé de position depuis qu’il est au pouvoir.

Durant les derniers jours de son mandat, la présidence française a proposé de réglementer les systèmes d’IA polyvalents comme ChatGPT mais pas le modèle sous-jacent, comme GPT-4.

Que réglementer

Pour Mensch, le fondateur de Mistral, le débat sur la régulation des modèles de fondations a été mal interprété comme Mistral AI contre le monde, alors que la semaine dernière encore, des dizaines d’associations ont exprimé une position similaire pour donner une « chance de se battre » aux start-up européennes.

Les dirigeants de Mistral AI soulignent plutôt que le débat devrait se concentrer sur les approches propriétaires et open source des modèles d’IA. Comme Mistral AI est open source, ils prétendent tenter de débloquer le marché face aux modèles fermés de Big Tech.

Pourtant, le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, a ouvertement déclaré le 24 novembre dans La Tribune que la Big Tech « et la startup Mistral ne défendent pas l’intérêt général » mais le leur.

Dans le même temps, des parties prenantes telles que l’Alliance européenne des PME numériques ont souligné l’importance de réglementer les modèles de fondation pour éviter que la majeure partie des obligations de la loi sur l’IA ne pèse sur les opérateurs économiques en aval et ne risque d’entraver l’ensemble de l’industrie européenne.

Erreurs du passé

Le gouvernement français affirme que l’Europe doit innover avant de réglementer et veiller à ne pas répéter les erreurs de la dernière révolution technologique des années 1990.

Le député français Éric Bothorel partage ce point de vue et a déclaré à Euractiv : « Il ne faut pas considérer que si l’Europe a raté certains tournants technologiques, elle est en retard dans la course. En matière d’intelligence artificielle, le jeu est encore ouvert ».

Pourtant, les opposants soutiennent que la position française est étrangement similaire à la position de l’US OpenAI sur l’IA Act.

Pour ceux-ci, adopter une approche de libre marché dans l’UE serait un cheval de Troie pour la compétitivité et la démocratie de l’UE, reproduisant les erreurs de la dernière révolution technologique, qui a finalement conduit à la création de la Big Tech et à des enjeux majeurs en termes de protection des données. , contenus illégaux en ligne ou concurrence sur le marché en ligne.

[Edited by Luca Bertuzzi]

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57