Customize this title in frenchDes centaines de milliers de personnes sans électricité au Canada après la tempête de verglas

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Montréal (AFP) – Des centaines de milliers de foyers dans l’est du Canada sont restés sans électricité vendredi, deux jours après qu’une tempête de verglas a fait trois morts et causé d’importants dégâts matériels, notamment à Montréal.

Environ 400 000 foyers au Québec étaient dans le noir, contre 1,1 million au plus fort des pannes.

« Nous avons rétabli le courant pour plus de 50 % des clients touchés par les pannes », a déclaré le fournisseur d’électricité Hydro-Québec.

« Nos équipes travaillent dur et nous sommes convaincus que 200 000 autres clients retrouveront leur électricité d’ici la fin de la journée », a ajouté la société de services publics.

Certains foyers seront cependant privés d’électricité jusqu’à dimanche, voire lundi, a indiqué le porte-parole d’Hydro-Québec, Régis Tellier.

Des conditions météorologiques plus favorables devraient « accélérer le rétablissement du service », a-t-il déclaré.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré qu’une troisième personne était décédée des suites d’une tempête alors qu’il utilisait un générateur portable à l’intérieur de sa maison à environ 40 kilomètres (25 milles) au nord-ouest de Montréal, succombant à une intoxication au monoxyde de carbone.

Un résident de l’est de l’Ontario a été tué par la chute d’un arbre mercredi, et un Québécois de 60 ans est décédé lorsqu’il a été écrasé par une branche d’arbre alors qu’il tentait de défricher son terrain tôt jeudi.

Montréal, qui représentait environ la moitié des pannes d’électricité, a ouvert six abris d’urgence temporaires où les résidents passaient la nuit.

Dans l’un, situé dans le quartier de Verdun, une trentaine de personnes sont venues se réchauffer, boire un café, manger et recharger leurs appareils électroniques le premier jour de la longue fin de semaine de Pâques.

« C’était surtout ennuyeux », a déclaré Isabelle, une enseignante de 28 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

« J’avais prévu de travailler et ça m’a un peu retardée, mais ce n’est pas la fin du monde », raconte-t-elle à l’AFP.

Rosalie Gouba, accompagnée de sa mère et de ses deux fils âgés de huit et trois ans, s’est dite désolée d’avoir dû jeter les vivres du mois prochain et de voir la panne se poursuivre.

« La première nuit a été très difficile car j’ai peur de dormir dans le noir. Comme je suis stressée, les enfants le sont aussi », raconte la trentenaire, venue avec des livres pour occuper ses garçons.

La tempête a touché le Québec et l’Ontario, les deux provinces les plus peuplées du Canada.

Les responsables de la santé à Montréal ont également enregistré environ 60 cas d’empoisonnement au monoxyde de carbone, après que des familles aient utilisé des barbecues intérieurs pour se réchauffer.

Rosalie Gouba se réchauffe avec sa mère (à droite) et ses deux enfants dans un centre communautaire du quartier de Verdun à Montréal, Canada, le 7 avril 2023, après que des pluies verglaçantes ont frappé certaines parties du Québec et de l’Ontario © ANDRÉJ IVANOV / AFP

Des centaines d’employés de la Ville de Montréal ramassaient encore des débris vendredi, notamment dans des parcs où de nombreuses branches s’étaient effondrées sous le poids de la glace.

Les parcs de la ville, dont le mont Royal, la colline surplombant la ville, sont restés fermés.

Des températures d’environ un degré Celsius (33 degrés Fahrenheit) ont fait fondre la glace, mais les rafales de vent secouaient les arbres, risquant de faire tomber davantage de branches.

Les autorités conseillaient toujours aux gens de rester à l’écart des lignes électriques.

La panne d’électricité a été la plus importante au Québec depuis la tempête de verglas de 1998, qui a plongé la province dans le chaos pendant plusieurs semaines.

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