Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Au Japon, six couples ont intenté une action en justice contre le gouvernement, dans le but de garantir le droit de conserver des noms de famille séparés après le mariage.
Coïncidant avec la Journée internationale de la femme, le procès conteste les lois établies depuis le 19e siècle, qui obligent les couples mariés à adopter soit le nom de famille de leur mari, soit celui de leur femme, environ 95 % d’entre eux choisissant celui de leur mari.
Les défenseurs soutiennent qu’au-delà des défis bureaucratiques liés à la modification des noms sur les documents officiels, cette pratique entrave la carrière des femmes et a des conséquences sur divers droits liés aux enfants, à l’héritage et à la fiscalité.
Une plaignante, une femme de 50 ans qui a choisi de rester anonyme, a partagé son expérience de vie avec son partenaire pendant 17 ans et d’élever une fille adolescente sans mariage formel.
Les deux partenaires ont résisté au changement de nom de famille, mais l’absence de mariage légal crée des complications potentielles, telles que des difficultés à devenir un héritier légal ou à consentir à des procédures médicales.
Un autre couple, Yukio Koike, 66 ans, et Yukari Uchiyama, 56 ans, ont opté pour des mariages et des divorces répétés pour chacun de leurs trois enfants afin de garantir le droit de garde conjointe tout en respectant les identités individuelles.
Déposée devant le tribunal de district de Tokyo et de Sapporo, la poursuite vise à déclarer illégal l’incapacité du gouvernement à modifier la loi, ainsi qu’à obtenir une indemnisation de 500 000 ¥ (3 400 $) par plaignant.
L’avocat principal Makiko Terahara a souligné la relation de compromis unique au Japon, où le choix d’un nom de famille pendant le mariage nécessite d’abandonner l’autre.
Même si la Cour suprême du Japon a affirmé la constitutionnalité de la loi existante, elle a encouragé les législateurs à explorer des alternatives plus flexibles en réponse aux demandes croissantes de changement.
Les partisans du maintien des lois actuelles soutiennent qu’un nom de famille unique est vital pour favoriser les liens familiaux, considérant les efforts visant à réviser ces règles comme une attaque contre les valeurs traditionnelles. Un récent soutien à l’introduction de l’option de noms de famille séparés a émergé, Masakazu Tokura, chef du lobby commercial influent du Japon Keidanren, exprimant son soutien au changement.
Le débat reflète un changement sociétal plus large et des appels croissants à la flexibilité dans l’approche traditionnelle japonaise des conventions de dénomination matrimoniale.
(Avec la contribution des agences)