Customize this title in frenchDes histoires d’horreur alors que des milliers de personnes fuient la violence ethnique dans le nord-est de l’Inde

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 08/05/2023 – 13:34Modifié: 08/05/2023 – 13:32 Andro (Inde) (AFP) – Père de cinq enfants, S. Mamang Vaiphei s’est caché dans la jungle pendant trois nuits après qu’une foule a attaqué son village de Manipur, l’État indien reculé où la violence ethnique aurait tué au moins 54 personnes. Environ 23 000 personnes ont fui les troubles qui ont éclaté la semaine dernière dans l’État vallonné du nord-est bordant le Myanmar. »Le peuple Meitei a d’abord incendié 26 ou 27 maisons », a déclaré à l’AFP Mamang, qui dort maintenant dehors dans un camp militaire avec environ 900 autres personnes racontant des histoires d’horreur similaires. »Puis ils sont revenus et ont détruit les 92 maisons (du village), ont saccagé l’église, l’école et tout ce qui restait », raconte cet homme de 54 ans, entouré d’hommes, de femmes et d’enfants épuisés et traumatisés.Les États éloignés du nord-est de l’Inde pris en sandwich entre le Bangladesh, la Chine et le Myanmar ont longtemps été une poudrière de tensions entre différents groupes ethniques ainsi qu’un foyer de séparatisme.Les derniers affrontements ont éclaté la semaine dernière entre la majorité des Meitei, qui sont pour la plupart hindous, vivant dans et autour de la capitale du Manipur, Imphal, et la tribu principalement chrétienne Kuki des collines. Des personnes attendent dans un abri temporaire dans un camp militaire après avoir été évacuées par l’armée indienne © Arun SANKAR / AFP L’étincelle a été une protestation contre les plans visant à donner aux Meitei le statut de «tribu répertoriée» en leur donnant, sous une forme d’action positive, des quotas garantis d’emplois gouvernementaux et d’admissions à l’université.La violence a éclaté à Imphal et ailleurs avec des manifestants incendiant des véhicules et des bâtiments et selon les villageois, des foules Meitei armées de fusils et de bidons d’essence ont ensuite attaqué les colonies de Kuki dans les collines. »Tirer à vue »L’armée a déployé des milliers de soldats, émis des ordres de « tir à vue » dans des « cas extrêmes », imposé des couvre-feux et coupé Internet.Mamang, qui a passé sa cinquième nuit sans abri dimanche, fait partie des quelque 23 000 personnes que l’armée affirme avoir mises en sécurité.Il a déclaré que le 4 mai, il avait fui son village de Kamuching, qui comptait une population de plus de 500 personnes avant les troubles, lorsqu’une « grande foule » a commencé à attaquer. S. Mamang Vaiphei dit qu’il s’est caché dans la jungle pendant trois nuits après qu’une foule a attaqué son village © Arun SANKAR / AFP « Tout était en feu… Nous nous sommes enfuis, nous avons tous couru dans la jungle et nous essayons de survivre », a-t-il déclaré.La plupart des gens n’ont réussi à attraper qu’un petit sac avec quelques effets personnels, une paire de vêtements supplémentaire ou leurs smartphones. En l’absence de médias sociaux avec la fermeture d’Internet – pour freiner la désinformation, qui pourrait alimenter de nouvelles tensions – d’autres personnes au camp militaire ont raconté des histoires similaires. »Chacun de nous ici, nous sommes nerveux, nous avons peur de la mort », a déclaré Alun Vaiphei, 50 ans, un villageois de la tribu Kuki de Gotangkot. »Pour sauver nos vies, nous avons contacté Assam Rifles, afin qu’ils nous sauvent de notre cachette », a-t-il déclaré à l’AFP. Les personnes qui ont fui les troubles font la queue pour recevoir de la nourriture distribuée par l’armée indienne à l’aéroport d’Imphal © Arun SANKAR / AFP Dans et autour d’Imphal dimanche, la vie s’était arrêtée, avec des entreprises fermées et des routes désertes toujours jonchées de voitures carbonisées.La violence s’est apaisée mais le brigadier Sandeep Kapoor de l’armée indienne a déclaré dimanche qu’ils recevaient encore « 50 à 60 appels » à l’aide.Ses équipes ont secouru environ 2 000 personnes – à la fois des Kukis et des Meitis – au cours des dernières 48 heures, a-t-il déclaré.- ‘Nulle part où aller’ – L’armée a déclaré qu’il n’était pas facile de mettre les gens en sécurité compte tenu de la polarisation et de la rupture complète du dialogue entre les communautés. »Nous ne pouvons pas les déplacer à découvert car il y a des chances que si des membres de l’autre communauté les voient, lorsque nous traversons leurs villages le long de l’autoroute, ils deviennent agressifs », a déclaré à l’AFP un autre officier de l’armée indienne. Les routes autour de la capitale de l’État, Imphal, sont en grande partie désertes à la suite des troubles © Arun SANKAR / AFP Quelques hommes, nourrissons, femmes âgées et jeunes filles étaient entassés dans trois camions militaires, dont Leh Haokip, 35 ans, du village de Gotangkot.Il a déclaré à l’AFP avoir vu « le pillage de ma maison, le vol de mon bétail et l’incendie » de loin. « Il n’y avait aucune aide de la police ou de l’État et maintenant nous ne savons pas quoi faire ni où aller », a-t-il déclaré. © 2023 AFP

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