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Vendredi, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a adressé une lettre de soutien aux policiers et gendarmes. Il a également adressé un télégramme aux autorités locales, les appelant à « exercer une vigilance particulière à l’égard de ces rassemblements ».
Samedi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs villes françaises pour protester contre les violences policières et le racisme institutionnel. Les autorités nationales affirment avoir enregistré plus de 31 000 participants, les organisateurs disent plus de 80 000.
Les manifestations à l’échelle nationale surviennent trois mois après qu’un policier a tué un garçon de 17 ans. Sa mort a déclenché une vague d’émeutes à travers le pays.
A Paris, le cortège de plusieurs milliers de personnes s’est élancé de la gare du Nord, au nord-est de la capitale, vers 15 heures.
Avant le départ du cortège, la foule rassemblée sur le boulevard Magenta scandait « La police partout, la justice nulle part », « Pas de justice, pas de paix » et « Justice pour Nahel ».
Des manifestants de tous âges ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Stop à la violence d’État », « Pas d’oubli, pas de pardon » et « État raciste, État policier ».
Le ministère de l’Intérieur a mobilisé samedi 30 000 policiers et gendarmes dans toute la France, dont 6 000 pour accompagner la visite du pape François à Marseille.
Selon le porte-parole de la police de Paris, Laurent Nuñez, « un peu plus de 1 000 policiers ont été mobilisés pour la manifestation parisienne ».
Dans d’autres villes, des manifestants sont descendus dans la rue en fin de matinée, comme à Perpignan, où le slogan des organisateurs « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques » a rassemblé environ 150 personnes. Selon la préfecture de Toulouse, quelque 600 personnes ont participé à la marche.
La mobilisation nationale a également reçu le soutien de 150 personnalités du cinéma, dont la réalisatrice de la Palme d’or 2023 Justine Triet, les acteurs Reda Kateb et Benoît Magimel, ou encore la productrice Sylvie Pialat.