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Un convoi de trois navires a quitté le port chypriote de Larnaca en direction de la bande de Gaza avec près de 400 tonnes de nourriture et d’autres fournitures alors que des personnes continuent de mourir de faim dans l’enclave au milieu de la guerre en cours avec Israël.
L’aide partie samedi sera acheminée vers Gaza par un cargo et une plate-forme remorquée par un navire de sauvetage.
L’envoi intervient alors que plusieurs ONG et organisations de défense des droits accusent Israël de bloquer délibérément l’aide à Gaza, au milieu d’avertissements d’une famine imminente dans la bande assiégée.
L’association caritative World Central Kitchen (WCK) a déclaré que les navires transportaient des produits prêts à manger comme du riz, des pâtes, de la farine, des légumineuses, des légumes en conserve et des protéines, suffisamment pour préparer plus d’un million de repas. Des dattes, traditionnellement consommées pour rompre le jeûne quotidien pendant le mois de jeûne musulman du Ramadan, étaient également à bord.
Un navire humanitaire exploité par l’ONG espagnole Open Arms a livré le 16 mars 200 tonnes d’aide alimentaire, que WCK a distribuées.
Au cours de cette mission, une jetée de fortune a été construite à partir de décombres pour permettre le déchargement dans l’enclave, qui ne dispose d’aucune installation portuaire.
La mission a été financée principalement par les Émirats arabes unis (EAU) et a reçu le soutien des autorités chypriotes.
L’expédition de samedi comprend deux chariots élévateurs et une grue pour faciliter les futures livraisons maritimes.
Par ailleurs, les États-Unis envisagent de construire une jetée flottante au large de Gaza pour recevoir de l’aide.
Le président chypriote Nikos Christodoulides a déclaré vendredi soir que la date d’achèvement prévue était le 1er mai, mais qu’elle pourrait être prête vers le 15 avril.
La guerre menée par Israël contre Gaza a déplacé plus de 80 pour cent de la population de Gaza et poussé des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, ont déclaré les Nations Unies et les agences humanitaires internationales.
L’armée israélienne a déclaré qu’elle continuait d’attaquer des dizaines de cibles à Gaza, quelques jours après que le Conseil de sécurité de l’ONU a émis sa première demande de cessez-le-feu.
Largages aériens
L’armée américaine a déclaré vendredi lors d’un largage aérien qu’elle avait débloqué plus de 100 000 livres (45 000 kg) d’aide ce jour-là et près d’un million de livres (453 000 kg) au total, dans le cadre d’un effort multinational.
Cependant, les responsables humanitaires affirment que les livraisons d’aide par voie maritime et aérienne ne suffisent pas et qu’Israël doit autoriser beaucoup plus d’aide par route.
Les groupes humanitaires ont également critiqué ces largages, les qualifiant de « symboliques » alors qu’Israël poursuit sa guerre contre Gaza.
Dans certains cas, les largages se sont révélés mortels, l’un d’entre eux ayant tué cinq personnes lors d’un incident où un parachute ne s’est pas ouvert, et 12 personnes se sont noyées alors qu’elles tentaient de faire tomber de l’aide à la mer.
Samedi, dans le nord de Gaza, une rare distribution d’aide routière s’est également révélée meurtrière. Cinq personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées par des tirs et une bousculade alors qu’elles attendaient de la nourriture, a déclaré un secouriste du Croissant-Rouge d’un hôpital voisin.
Famine imminente
L’autorité mondiale en matière de sécurité alimentaire, soutenue par l’ONU, a averti plus tôt ce mois-ci que la famine risquait de survenir d’ici mai dans le nord de Gaza et pourrait se propager à l’enclave de 2,3 millions d’habitants d’ici juillet.
S’adressant aux journalistes en Égypte samedi, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que l’état de quasi-famine pourrait être surmonté dans un court laps de temps si Israël ouvrait les points de passage terrestres pour que l’aide puisse entrer.
Vendredi, un haut responsable du Département d’État américain a déclaré à l’agence de presse Reuters que la famine était « très probablement » déjà présente dans certaines parties du nord, ajoutant que le manque de camions dans l’enclave sous contrôle israélien constituait un obstacle à l’acheminement d’une aide accrue aux Palestiniens. siège.
« Bien que nous puissions affirmer avec certitude que la famine constitue un risque important dans le sud et le centre, mais qu’elle n’est pas présente, dans le nord, elle constitue à la fois un risque et est très probablement présente dans au moins certaines régions », a déclaré le responsable sous couvert d’anonymat.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a décrit mercredi « d’énormes défis » pour la distribution de l’aide à Gaza, notamment « le manque de sécurité, le manque de coopération avec les autorités israéliennes, le manque d’un nombre suffisant de camions, le manque de carburant ».