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Les 35 hommes doivent être poursuivis pour le détournement du cargo MV Ruen en décembre, lorsqu’ils ont pris l’équipage en otage.
L’Inde a amené 35 pirates somaliens capturés à Mumbai pour y être jugés, quelques jours après que sa marine ait repris un vraquier détourné et sauvé plusieurs otages.
Le destroyer INS Kolkata, qui a mené l’opération de sauvetage, a accosté tôt samedi dans la capitale financière indienne, a indiqué un communiqué de la marine.
Le détournement du MV Ruen battant pavillon maltais en décembre, à l’est de Socotra, dans le nord de la mer d’Oman, était la première fois depuis 2017 qu’un cargo était arraisonné avec succès par des pirates somaliens.
Les commandos navals indiens ont pris le contrôle du navire le 17 mars, à quelque 260 milles marins (480 kilomètres) au large des côtes somaliennes, et ont secouru 17 membres d’équipage – neuf du Myanmar, sept de Bulgarie et un d’Angola.
Les Somaliens devraient être transférés en garde à vue plus tard samedi.
Au plus fort des attaques de pirates somaliens en 2011, la marine poursuivait et emprisonnait les personnes impliquées en Inde. Mais ces derniers mois, la marine s’est mise à reprendre les navires et à secourir l’équipage, tout en laissant les pirates désarmés en mer.
Le porte-parole de la marine, Vivek Madhwal, a déclaré cette semaine que c’était la première fois depuis plus d’une décennie que des pirates capturés en mer seraient amenés sur les côtes indiennes pour y être jugés.
En vertu des lois anti-piraterie indiennes, ces hommes risquent la peine de mort s’ils sont reconnus coupables de meurtre ou de tentative de meurtre, et la prison à vie pour piraterie uniquement.
Le sauvetage de samedi dernier était le point culminant d’une opération de 40 heures. Des commandos ont été parachutés depuis un avion militaire C-17 pour monter à bord du navire lors d’un assaut qui a « réussi à coincer et à contraindre » les 35 pirates à bord à se rendre, selon un communiqué antérieur de la marine.
L’armateur bulgare Navibulgar a qualifié le sauvetage de l’Inde de « succès majeur ».
« Vaisseau mère »
Les pirates somaliens ont par le passé cherché à capturer un « navire-mère » capable de parcourir de plus grandes distances afin de pouvoir cibler des navires plus gros.
La force navale de l’Union européenne a déclaré que le MV Ruen aurait pu être utilisé par des pirates pour détourner avec succès le vraquier MV Abdullah au large de la Somalie le 12 mars.
Le MV Abdullah, battant pavillon bangladais, a depuis été dirigé vers les eaux somaliennes, avec ses 23 membres d’équipage toujours retenus en otage.
La marine indienne est déployée de manière continue au large de la Somalie depuis 2008, mais elle a intensifié ses efforts de lutte contre la piraterie l’année dernière à la suite d’une recrudescence des assauts maritimes, notamment dans la mer d’Oman et par les rebelles Houthis du Yémen, alignés sur l’Iran, dans la mer Rouge.
L’Inde a déployé au moins une douzaine de navires de guerre dans le golfe d’Aden et dans le nord de la mer d’Oman depuis décembre, ce qui lui permet d’aider les navires à l’est de la mer Rouge.
En janvier, la marine a secouru tous les membres d’équipage d’un navire marchand battant pavillon libérien après sa tentative de détournement dans la mer d’Oman.
Au moins 17 incidents de détournement, tentatives de détournement et approches suspectes ont été enregistrés par la marine indienne depuis le 1er décembre.
Au plus fort de leurs attaques en 2011, les pirates somaliens ont coûté à l’économie mondiale environ 7 milliards de dollars, dont des centaines de millions de dollars en rançons.
Au moins 18 autres pirates présumés ont été capturés par la marine indienne cette année, notamment lors d’opérations de sauvetage de trois navires de pêche battant pavillon iranien.
Les informations sur le sort de ces pirates de l’air n’ont pas été rendues publiques.
Depuis le début des attaques des Houthis, lancées en réponse à la guerre israélienne contre Gaza, de nombreux cargos ont ralenti au large en attendant les instructions pour continuer ou non. Les experts affirment que cela les rend vulnérables aux attaques.