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Hideo Kojima, maire de la ville japonaise de Ginan, dans la préfecture de Gifu, a présenté jeudi 29 février sa démission après qu’un comité tiers l’a reconnu coupable de harcèlement sexuel sur un certain nombre de ses employées.
Le comité, selon un rapport du Japan Times, a identifié 99 actes, notamment tapoter la tête et les fesses de membres féminins du personnel.
‘Comportement innaproprié
Le comité tiers a publié mardi 27 février son rapport sur les diverses plaintes de harcèlement sexuel contre Kojima.
Elle a recensé 99 actes de harcèlement, notamment le fait de leur toucher la tête ou les fesses, de les obliger à relever leurs jupes et d’exposer leur poitrine et leurs jambes. Le rapport fait également état de propos et de comportements à caractère sexuel qu’il juge « inappropriés » de la part d’un maire de ville.
Certains de ces actes, selon le rapport, relèvent de la définition légale de l’attentat à la pudeur.
Le rapport était basé sur une enquête menée auprès de 161 des 193 employés travaillant sous Kojima, soit 80 hommes et 81 femmes.
58 pour cent des femmes et 53,7 pour cent des hommes ont déclaré que le maire les mettait mal à l’aise. 85 pour cent des hommes et 81,4 pour cent des femmes ont déclaré l’avoir vu harceler sexuellement et/ou insulter des membres du personnel.
Ces conclusions, selon le rapport, n’indiquent aucune autre alternative que la démission immédiate de Kojima.
Le maire dénonce un « parti pris »
S’exprimant lors d’une conférence de presse mercredi, Kojima, 74 ans, élu en novembre 2020 et qui effectuait son premier mandat, a réfuté le rapport de la commission, le qualifiant de « partial ».
« Je pense que le rapport de cette commission d’enquête manque de neutralité. Il est biaisé. Je pense qu’il aurait été préférable qu’il y ait eu des explications plus approfondies dans l’enquête. »
« C’est écrit d’une manière unilatérale. Je pense que le rapport d’enquête a été rédigé dès le début en pensant au harcèlement sexuel. Cela ne semble pas correct », a ajouté Kojima.
Tout en reconnaissant que tapoter les chefs de personnel féminin constituait effectivement un acte de harcèlement sexuel, il a nié certaines affirmations du rapport, comme le fait de serrer dans ses bras des employées féminines.
Les larmes aux yeux, il s’est excusé et a déclaré : « Je suis désolé pour les ennuis que j’ai causés. Je vais démissionner. »
« Après avoir reçu des appels téléphoniques de la part des habitants et vu les reportages, j’ai décidé qu’il était temps de passer à autre chose », a-t-il ajouté.
La démission n’a pas encore été finalisée et nécessite l’accord de l’assemblée municipale, qui se réunira vendredi 1er mars. Si elle est finalisée, l’élection du maire devrait avoir lieu d’ici fin avril.
(Avec la contribution des agences)