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Dans quelques mois, il sera temps de voter et d’élire nos représentants au Parlement européen. Les jeunes électeurs français se sentent-ils investis dans ce processus démocratique ?
En juin, une étape cruciale attend les citoyens des États membres de l’Union européenne : voter et élire leurs représentants au Parlement européen. Lors des dernières élections en 2019, la participation des jeunes a augmenté de 50 % par rapport à 2014.
La situation est toutefois légèrement différente en France, où les jeunes de 18 à 39 ans semblent s’être davantage abstenus que leurs homologues européens.
Le taux de participation dans cette tranche d’âge en France variait entre 32 % et 37 %, en dessous des niveaux enregistrés dans d’autres pays de l’Union européenne comme le Danemark, l’Allemagne et la Belgique, où entre 60 % et 90 % des jeunes électeurs ont voté.
Alors où en sommes-nous aujourd’hui ? Les jeunes électeurs français se sentent-ils investis dans ce processus démocratique ? Nous avons demandé quelques avis.
Apathie
« Je ne pense pas que j’irai voter parce que je ne savais même pas quand c’était. Et puis je n’ai pas fait beaucoup attention aux candidats et aux partis », explique une jeune femme.
« Je viens d’avoir 18 ans et je ne sais pas grand-chose de son fonctionnement, donc c’est sûr qu’il faudrait faire davantage pour nous informer », commente un jeune homme. « J’ai 19 ans, j’en ai bientôt 20 cette année, et je n’ai jamais vraiment entendu parler de ce que c’était. Nous savons juste qu’il y a des élections, mais nous ne savons rien derrière », ajoute une jeune fille.
Face à ce désintérêt, la branche française du « Mouvement Jeune Européen » se mobilise. L’organisation a récemment organisé une simulation du Parlement européen.
A Paris, le 20 janvier, des lycéens et des jeunes de différentes villes françaises ont eu l’occasion de se glisser dans la peau de députés européens.
Cette initiative fait partie du projet MEET, financé par la Commission européenne, visant à susciter des débats dans divers endroits d’Europe pour stimuler la participation civique des jeunes.
« Je ne pense pas que les jeunes Français soient particulièrement informés sur les questions européennes et le fonctionnement du Parlement », souligne Laure Niclot, la présidente du Mouvement des jeunes européens.
« Je crois que le dernier sondage Eurobaromètre disait que seuls 14% des Français connaissaient la date des élections européennes. C’est donc un véritable défi pour nous de les mobiliser, de les sensibiliser et de les informer sur ces questions. »
Venir ensemble
« Je pense que des projets comme celui d’aujourd’hui, organisés par les Jeunes Européens, nous permettent d’engager un dialogue avec les jeunes et de les aider à comprendre, en le faisant concrètement, comment fonctionne l’Union européenne, comment fonctionnent les institutions européennes, le rôle du Parlement, « Le rôle de la Commission, le rôle du Conseil », explique Jessica Larsson, directrice adjointe de la représentation de la Commission européenne en France.
« Je pense que ce type d’éducation est crucial pour comprendre que l’Europe est une démocratie, mais aussi une démocratie participative, comme nous l’avons vu avec la Conférence sur l’avenir de l’Europe, dont le but est de mobiliser et d’écouter les attentes des citoyens européens. citoyens. »
Mais que fait l’UE elle-même pour informer les jeunes sur les élections européennes ?
« Il est important de voter en connaissance de cause, en étant bien informé », explique Larsson. « Pour cela, il y a le site Internet de la Commission européenne, du Parlement européen. Il y a aussi nos représentations européennes en France. Nous avons aussi un site Internet. Nous sommes également présents sur les réseaux sociaux.
« Il existe donc de nombreux points d’accès à l’information, et il est extrêmement important de s’informer, de poser des questions, de chercher des réponses et peut-être de rechercher des événements comme celui d’aujourd’hui, pas seulement virtuellement. »
Main dans la main, les étudiants peuvent débattre et rechercher des solutions pour améliorer un projet de loi européenne.
« Ce que nous avons demandé aux étudiants, c’est d’étudier un texte, une résolution du Parlement européen sur la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Ils sont dans un groupe politique, leur objectif est donc de regarder le texte et de voir quels amendements ils peuvent apporter. faire », explique un volontaire des Jeunes Européens.
« Nous avons l’occasion de voir des négociations entre différentes parties », s’enthousiasme un jeune participant. « Grâce à cette simulation, nous pouvons nous mettre à la place et au rôle de ces députés, ce qui nous apprend bien plus qu’un cours magistral dans un auditorium. »
Pour trouver d’autres initiatives de participation en France, Jessica Larsson invite les jeunes à consulter la plateforme ensemble.eu.